L'histoire :
Des policiers poursuivent un jeune homme jonché sur un cheval qui galope sur l’autoroute. A leur stupéfaction, le duo leur échappe en sautant d’un pont, puis le garçon se rend dans une boutique Beyblade réputée, le B-Pit. Ce dernier, Zyro Kurogane, descend de son village de montagne où il ne trouvait pas d’adversaire à sa hauteur pour affronter sa toupie de feu, Samouraï Ifrit. Au B-Pit, il demande à rencontrer le meilleur joueur et il se retrouve donc en face de la star du quartier, Shinobu Hiryuin et sa toupie Ninja Salamander. Ce combat donne l’occasion à Kurogane de découvrir le nouveau modèle d’arène à la mode, le stadium « cyclone » qui se met à onduler lorsque des toupies tournent à l’intérieur. De plus, il est doté de 3 sorties latérales à mi-hauteur du rebord qui permettent de nouvelles stratégies de sortie de l’adversaire. Décontenancé par toutes ces nouveautés, Kurogane perd son match, mais Shinobu sent bien l’énergie combative exceptionnelle du garçon, tout comme le gérant de la boutique. Le soir venu, ce dernier, déguisé, va à la rencontre de Shinobu pour vérifier : il le défie en duel et cette fois Kurogane gagne haut la main. Le gérant révèle alors sa véritable identité : il s’agit de Kenta, l’ami du champion mondial Gingka qui a sauvé le monde 7 ans auparavant. Il l’encourage alors à continuer et, le lendemain, Kurogane revient pour affronter de nouveau Shinobu. Mais ce dernier vient de se faire voler sa toupie par un blader sans pitié. Kurogane décide alors d’aller le venger et de lui récupérer sa toupie...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après la série en trois parties Beyblade Metal Fusion, Metal Masters et Metal Fury, la licence revient cette fois avec ce Shogun Steel. L’histoire se déroule 7 ans plus tard et met en avant de nouveaux héros : Zyro Kurogane, qui ambitionne de devenir le meilleur blader du monde avec sa toupie de feu, et Shinobu son tout nouvel ami et meilleur rival. Si la série se nomme Shogun steel en VF (au lieu de Metal Fight Beyblade Zero G en VO, ce qui n’a pas grand-chose à voir), c’est probablement car l’auteur a insufflé un peu d’ambiance médiévale japonaise à travers plein de petites choses : les noms stéréotypés des protagonistes en accord avec ceux de leur toupie (Kurogane / Samouraï Ifrit, Shinobu / Ninja Salamander, les frères Unabara (océan) / Pirate Orochi et Guardian Leviathan), le héros qui se déplace à cheval, et qui au début est carrément en kimono... Mais pour le reste, les lecteurs de la première série ne seront pas dépaysés, car pour le moment le schéma narratif est absolument identique : Kurogane est un jeune blader hyper motivé qui fait passer l’esprit nekketsu de Saint Seiya pour de la gnognotte, il rencontre un ami-rival et un coach de qualité, bat quelques voyous et participe à son premier tournoi où sa volonté lui permet de vaincre tous les obstacles... En dehors des nouveaux visages et des nouvelles toupies, il n’y a donc rien de bien original à se mettre sous la dent pour le moment. L’aspect comique est un peu plus développé, notamment à travers le cheval du héros qui est le moteur de nombreux gags. Le déroulement général est un peu plus rapide également, et les combats s’enchaînent assez vite. Côté dessin, les premiers chapitres sont réalisés de manière classique et la suite à l’ordinateur, mais on ne sent pas une énorme différence entre les deux parties. Comme pour ses titres précédents, le mangaka s’en sort en tout cas plutôt pas mal, mais on regrettera un chouia que les onomatopées francisées prennent parfois autant de place à l’image, ce qui gâche un peu la lisibilité. Au final, pour le très jeune public à qui ce titre s’adresse, la formule fonctionne plutôt bien. Pour le prochain volet, on espère tout de même que le scénario se développera un peu plus pour proposer une intrigue de fond plus conséquente que simplement gagner le championnat... Mais en seulement deux tomes prévus, la série aura-t-elle le temps de décoller ? La suite nous le dira...