L'histoire :
A l’académie de la Croix-Vraie, Rin se retrouve dans la section lycée où il suit des cours avec des humains ordinaires. Le démon s’ennuie passablement mais est soulagé de voir que les fantômes et autres monstres qui se baladent dans les couloirs sont invisibles aux yeux de ses camarades. Pendant un cours d’histoire, Rin remarque ainsi une créature informe qui s’approche des élèves et l’un d’eux, Godaiin, hurle quand la chose se tient devant lui. A la pause, Rin va voir Godaiin et lui explique qu’il en faut pas avoir peur de la créature, qu’il suffit de l’ignorer pour être tranquille. Godaiin, qui se sent soulagé, lui confie alors qu’il a commencé à voir des monstres depuis quelques temps mais n’a pourtant pas subi de traumatismes. En fait, cela a débuté à peu près en même temps que la rumeur sur les 7 mystères de l’académie. Pendant ce temps, au Yémen, le paladin Arthur Auguste Angel affronte Fujô-ki qui a été réveillé de la même façon que Fujô-ô...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec la fin de l’affrontement contre le Fujô-ô et un combat anecdotique contre un kraken, le volume précédent concluait un arc scénaristique et c’est donc dans l’expectative et la curiosité que l’on ouvre ce dixième opus. Ici, on suit deux trames en parallèle : d’une part, l’académie de la Croix-Vraie est en proie à une recrudescence inquiétante de phénomènes paranormaux et, d’autre part, le paladin Arthur Auguste Angel (un nouveau personnage qui se trouve être un exorciste complètement barré) réalise que les personnes mangeant des démons sont de plus en plus nombreuses. Le dénominateur commun à ces deux intrigues est le duo Rin/Mephisto : les deux démons ont chacun leurs propres raisons d’agir mais se retrouvent embrigadés dans des affaires qui les dépassent. Pour l’instant, les éléments se mettent en place et, s’il y a un peu d’action et de révélations, il va falloir attendre la suite pour que cela décolle vraiment. Néanmoins, tout ce qui nous est proposé et promis est très enthousiasmant et annonciateur de chaos : est-il réellement besoin de préciser qu’on assistera aux réjouissances à venir ?
