L'histoire :
Elm est folle de joie d’être enfin à Londres et se voit déjà en train de déguster tout un tas de pâtisseries typiques. Hélas, Richter n’a pas prévu de tournée gastronomique : en fait, il a rendez-vous au prestigieux club Diogène avec l’un des fondateurs du lieu. Il y a quelques années, un tueur surnommé Jack l’éventreur à sévi dans Londres, cinq prostituées ayant alors trouvé une mort horrible, et l’affaire avait pris un telle ampleur que même le reine suivait l’enquête. Aujourd’hui, cette dernière veut absolument trouver un dénouement à cette affaire, aussi la police a-t-elle eu le droit d’avoir recours à des méthodes peu orthodoxes : les cinq cadavres ont été réanimés pour parler de leur assassin mais, hélas, cela n’a pas donné de résultat. Pire encore, Mary Jean Kelly, une des victimes ainsi transformées en Frankenstein, a réussi à s’échapper, ce qui est la raison de la venue de Richter. Ce dernier se voit donc confier la tâche de retrouver la Frankenstein avant que celle-ci ne cause des soucis en ville...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Changeant de décors pour désormais se situer à Londres, l’intrigue suit cette fois Peaberry et Richter qui vont devoir s’allier pour retrouver un Frankenstein, Mary Jean Kelly, qui est en fait une ancienne victime du malheureusement célèbre Jack l’éventreur. Certes, utiliser ce meurtrier comme méchant n’est pas ce qu’on fait de plus original, mais on apprécie que le mangaka fasse un peu preuve d’originalité quant à l’identité de Jack et que l’histoire se passe des années plus tard en s’intéressant plus particulièrement à ses victimes. Sans vraiment être passionnant, le récit se montre moins maladroit et s’avère donc plus agréable à suivre que dans les précédents volets : il n’y a qu’une intrigue à la fois et on n’a plus cette sensation d’introduction qui traînerait trop en longueur. En revanche, les personnages sont toujours aussi peu attachants et un peu trop poseurs, ce qui constitue un problème majeur du scénario. De plus, les quelques surprises sont un peu trop exagérées et on a donc du mal à accrocher. Quant aux interviews et autres fiches pratiques qui séparent les chapitres, celles-ci se montrent également plus utiles qu’avant, ce qui est tout de même un bon point. La partie graphique est toujours soignée, notamment en ce qui concerne les détails des décors et les tenues des personnages, et l’ensemble se montre déjà plus vivant qu’auparavant. Au final, l’histoire ne casse toujours pas des briques mais les améliorations sont là et cela nous donne un peu d’espoir pour la suite.