L'histoire :
A 22 ans, Chiwa Takanashi n’a toujours pas de petit ami, ce qui est un sujet de moqueries de la part de ses collègues de travail. La jeune femme prétend se réserver pour l’homme de ses rêves pour justifier une telle situation. En fait, elle n’ose pas avouer que, pour rembourser les dettes de son père, elle travaille le soir dans un bar à hôtesses et que cela lui a ôté toute confiance en la gente masculine. Un soir, Chiwa est demandée expressément par un client et, au bout de quelques secondes, l’homme lui conseille d’arrêter ce travail. Furieuse et vexée d’être jugée ainsi, Chiwa lui vide son verre à la figure avant de lui crier dessus. Du coup, elle se fait virer et se montre d’humeur exécrable à son travail normal le lendemain. C’est alors que son chef de service lui annonce qu’elle a du faire une bêtise car le directeur veut la voir. Chiwa se rend donc dans le bureau du boss et découvre avec stupeur qu’il s’agit du client odieux de la veille. Pire encore : celui-ci se trouve en présence du président de la société. Ce dernier explique à la jeune femme qu’il connaissait sa grand-mère et a une dette envers elle. Pour s’en acquitter, il propose donc à Chiwa de régler les dettes de son père, à une condition néanmoins : elle doit épouser son petit-fils, qui n’est autre que le directeur ! Chiwa accepte à contrecœur et la vie de femme mariée va vite être un enfer pour elle...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après Private prince, nous avons le plaisir de retrouver Maki Enjoji avec cette nouvelle comédie romantique mettant en scène un couple improbable : Chiwa, une employée de bureau qui travaille la nuit dans un bar à hôtesses, est obligée d’accepter d’épouser Hokuto, son patron, qui est aussi beau qu’odieux. Certes, l’intrigue ne vole pas très haut et on devine déjà la fin de la série mais il n’empêche que l’histoire est agréable à suivre. En effet, l’humour est constamment là et survient parfois à des moments inattendus, le récit nous volant ainsi plusieurs rires. De plus, les personnages sont attachants et on aime bien voir Chiwa se faire malmener par son faussement vilain mari. L’histoire fait énormément penser à Ma petite maîtresse et ne fait donc pas vraiment preuve d’originalité mais, à part cela, le scénario est un bon sujet de divertissement et c’est bien là le principal. Pour ce qui est des dessins, ceux qui auront déjà lu Private prince reconnaîtront sans peine le style de l’auteur tant les personnages se ressemblent. En tous cas, la qualité est au rendez-vous : les personnages sont charmants et expressifs, la mise en scène et le tramage sont soignées, le découpage est dynamique... Ce premier volume marque en tous cas un bon début et on espère que la suite saura tenir ses promesses.