L'histoire :
Ayame tombe par hasard sur Washizu à la superette et tous deux se disputent la dernière bouteille de leur boisson préférée. Chihaya qui passait par là en profite alors qu’ils sont occupés à se crier dessus pour prendre la bouteille et partir avec. En fait, cette dernière se rend au lycée car elle est collée. Du côté du dojo, Yoichi fait comme d’habitude des gaffes et Ibuki le prend encore pour un pervers. Comme celle-ci révise avec des copines, elle décide d’éloigner Yoichi et l’envoie donc apporter à Chihaya son cahier de cours qu’elle a oublié. Une fois au lycée, Yoichi parle un peu avec Chihaya et lui fait remarquer que sa passion pour le manga la rend tête en l’air pour ce qui est du reste. D’ailleurs, la jeune fille vient juste de se faire remarquer durant la colle par la surveillante car elle était en train de dessiner plutôt que de travailler. Durant leur discussion, d’autres élèves énervés par le comportement de Chiyaha qui se permet de dessiner en cours décident de déchirer la planche sur laquelle elle travaillait et la jeune fille retrouve donc son dessin en morceaux en revenant dans la salle de classe. En repartant, Yoichi entend les élèves en question parler de leur méfait...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les personnages secondaires sont à l’honneur de ce quatrième tome : tout d’abord Chihaya et sa passion pour son métier de mangaka, puis Washizu qui a bien changé depuis qu’il fréquente les gens du dojo Ikaruga, et enfin Sakon, la jeune sœur du prétendant rembarré par Ibuki qui avait tenté de faire éliminer Yoichi. Ce dernier ne se remet pas de son râteau monumental et continue de parler de celle qu’il aime au lieu de faire attention à sa petite sœur qui, jalouse, décide de revenir se venger... La série continue donc son petit bonhomme de chemin sans grande avancée dans le scénario pour le moment mais les amateurs seront comblés : quelques combats, beaucoup de ecchi avec du fan-service dans tous les sens (dont des vêtements qui se déchirent sans raison valable... encore un des grands mystères de l’univers). Graphiquement, tout cela est regardable mais cumule quelques défauts : tramage souvent désagréable à l’œil et parfois surchargé, tout comme les planches d’ailleurs qui sont régulièrement trop fournies (si le format était plus grand, cela rendrait bien mieux). En dehors de cela, l’imagination de l’auteur est toujours fertile lorsqu’il s’agit de trouver des nouvelles tenues sexy à ses héroïnes et on ne se plaindra pas de ce point, tout comme on apprécie ses touches d’humour graphiques.
