L'histoire :
Kenshiro vient d’apprendre à Kaïoh qu’il descend directement de la lignée de maîtres du hokuto, comme le prouve la marque des sept étoiles sur son front. Il lui raconte ensuite ce que la statue sacrée du temple lui a révélé, l’histoire des créateurs du hokuto shinken, né il y a environ deux mille ans alors que le monde entier avait sombré dans une ère de guerre civile féroce... Les révélations sur sa lignée ne font que renforcer la détermination de Kaïoh qui décide alors, malgré l’avertissement de Ken à son encontre, de reprendre le combat... Pendant ce temps, Hyô et le Yaksha noir ont récupéré Lynn, toujours endormie suite au coup de Kaïoh. Mais ils tombent nez à nez avec l’infanterie d’élite de Kaïoh, composée des trois cent meilleurs Asuras triés sur le volet. Les deux hommes engagent alors un combat qui pourrait bien être le dernier de leur existence...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A l’instar du volume précédent, celui-ci consterne plus qu’il ne passionne. On y voit la fin du cycle Kaïoh avec un combat opposant ce dernier à Kenshiro et on ne peut pas dire que leur affrontement soit époustouflant. Depuis que Ken a vu l’histoire passée de leur lignée respective depuis la création du hokuto (et qui nous est racontée dans un flash-back), il sait comment vaincre Kaïoh, et l’explication associée apportée par le scénariste est dénuée de sens et franchement ridicule. Cela décrédibilise d’autant plus tout ce qu’on a pu voir avant, et Kaïoh est réduit à l’état de nullos que Ken bat finalement presque sans effort ! Là, on a vraiment l’impression de s’être fait enfler tant on nous avait jusque-là vendu Kaïoh en tant qu’adversaire ultime pour finalement ne trouver que du vent ! A la rigueur, le flash-back sur les origines du hokuto est la seule chose qui sauve cette partie de notre désintérêt total... Après cela, la conclusion du cycle amène le retour de Batt, qu’on avait un peu oublié et qui n’aura donc finalement fait que de la figuration, avant que Ken ne reparte vers d’autres horizons. On entame ensuite logiquement ce qui devrait être la dernière partie de la série : Ken part retrouver le fils de Raoh afin de le former et d’en faire son héritier. Alors que ce qu’on lit dès cet instant est très stéréotypé, cette partie est pourtant plus intéressante que le combat raté contre Kaïoh, même s’il n’y a pourtant aucun suspense dans ces nouveaux chapitres. L’intérêt est plutôt de voir comment, après la chute de Raoh, l’émergence d’une nouvelle ère a mis fin à la violence simpliste des anciens guerriers pour amener quelque chose de plus sournois, une sorte de crime organisé qui soumet la population d’une nouvelle manière. Mais rien de transcendant là encore et il se pourrait bien que ce dernier cycle soit lui aussi loin d’être aussi bon qu’on le voudrait. Attendons de voir si la suite arrive à ramener la série à un niveau plus digne d’attention, mais désormais l’espoir est mince...