L'histoire :
Shin et Asuna se retrouvent perdus au milieu de ruines sans voir de sortie apparente. Shin pense que le docteur Morisaki viendra les sauver car ce dernier en veut à son clavis mais ne fait pas part de son raisonnement à la jeune fille pour ne pas lui faire de peine. Shin se met alors à la recherche d’une échappatoire mais c’est à ce moment qu’un groupe de yi fait son apparition. Shin est blessé par l’un d’eux en voulant protéger Asuna, la situation s’annonçant alors bien mal pour les deux jeunes gens. Heureusement pour eux, un homme surgit du haut des ruines et leur crie de se mettre dans un endroit ensoleillé car les yi craignent la lumière. Après cela, l’homme va les amener dans son repère et leur faire d’inquiétantes révélations sur la nature des yi...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Décomposé en deux temps, ce dernier volet ne gère absolument pas bien son rythme et sa narration. Dans la première partie, on suit Shin et Asuna perdus dans les ruines : les deux jeunes gens vont connaître de nombreux dangers et se faire sauver à chaque fois, les rencontres alors faites leur apprenant pas mal de chose au sujet de la résurrection. Cependant, l’enchaînement de péripéties est un peu difficile à suivre car les transitions sont presque inexistantes et les scènes d’action sont trop vite expédiées. En outre, la seule véritable révélation intéressante est qu’il y a un prix un payer quand on ramène quelqu’un à la vie : il faut bien reconnaître que cela manque d’impact tant ce n’est pas étonnant. On a donc l’impression que ce passage est long pour par grand-chose et cela plombe le rythme. Puis, la deuxième moitié accélère grandement les choses puisque Shin et le docteur Morisaki vont pouvoir procéder au fameux rite. Toutefois, ce passage est franchement mal amené et les sentiments qui cherchent à s’en dégager donnent presque dans le pathos à force d’être trop mièvres. De plus, son dénouement est tellement prévisible que, finalement, toute l’intrigue perd son intérêt et son charme du début. Au final, cette conclusion fait du tort au récit qui, malgré des défauts, avait un certain potentiel qui est ici gâché.
