L'histoire :
- La reine des Makubaku est venue sur Terre pour trouver un mâle avec qui se reproduire. Elle a le coup de foudre pour un beau garçon et cela est réciproque : tout semble parfait mais, hélas, l’humain est en fait une femelle. Pourtant, cela ne décourage pas la reine, prête à tout pour se reproduire et détruire la planète...
- Vendue, une sirène tue celui qui l’a achetée et s’enfuit pour récupérer sa liberté. Malheureusement pour elle, cela ne va pas être facile de partir...
- L’équipe de base-ball du lycée est stressée car un tournoi important approche. Seulement, ils vont être victimes d’inquiétants phénomènes paranormaux...
- Lorsque le prince Drogan retourne chez le terrien Yukitaka, ce dernier n’est vraiment pas enchanté car il croit que l’extra-terrestre veut encore se jouer de lui. Cependant, il n’en est rien : Drogan veut juste fuir son frère et sa fiancée très monomaniaque...
- ...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Reprenant la formule des deux opus précédents, cet ultime volet propose une succession de chapitres où le prince Drogan vient semer la zizanie pour la bonne cause et surtout pour son loisir, l’occasion pour nous de faire connaissance avec des aliens aussi barjots qu’originaux. Les idées de base sont souvent bien pensées et intéressantes, ce qui nous donne envie de lire les intrigues. Néanmoins, les histoires s’éternisent un peu trop et souffrent de textes trop assommants pour le lecteur et qui plombent véritablement le rythme. A cause de cela, les gags tombent souvent à plat et les chutes sont souvent ratées, manquant l’opportunité d’avoir un quelconque impact. De plus, le pince Drogan est plus en retrait qu’à l’accoutumée même lorsqu’il est au centre du récit et cela est d’autant plus dommage que la plus grosse partie de l’humour vient de lui. En ce qui concerne les graphismes, le mangaka soigne surtout les personnages au premier plan et propose quelques effets dans certaines cases (notamment une où les personnages sont dessinés version Picasso). En revanche, les décors sont quasiment absents, les seconds plans sont clairement négligés, il n’y a pas vraiment de tramage et le style général fait régulièrement brouillon. Au final, ce dernier volet est à l’image des deux autres : moyen et pas assez soigné.