L'histoire :
Dogran, le prince héritier de la planète Dogra a kidnappé cinq garçons terriens. Dans son vaisseau spatial, il leur apprend qu’ils ont été choisis pour être les défenseurs de la Terre contre les extra-terrestres qui font beaucoup d’allées et venues. Seulement, les garçons ne se sentent pas concernés et veulent simplement rentrer chez eux. Dogran ne prend pas en compte leur refus et continue de délirer sur leur rôle. Au bout d’un moment, les garçons en ont marre et décide d’accepter en espérant pouvoir rentrer chez eux. Ravi, Dogran leur annonce qu’ils seront désormais les Color Rangers et leur donne des superpouvoirs. Le lendemain matin, chacun des enfants se réveille et réalise qu’il peut se transformer en sentaï d’une couleur. En classe, ils se mettent à en parler ensemble et l’un deux, Akagawa, se transforme en Force Rouge. Ses amis l’emmènent vite aux toilettes pour le cacher mais, dans les couloirs, ils croisent leur professeure et, avec sa visière de Color Ranger, Akagawa la voit comme une créature reptilienne...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A l’instar du volume précédent, le prince héritier Drogan vient pourrir la vie des autres (rappelons qu’il s’agit là de son passe-temps favori). Cette fois, sa cible est un groupe d’enfants qu’il oblige à devenir des super-héros : les cinq garçons en question vont donc devoir apprendre à gérer leur transformation en Color Ranger (un nom très évocateur), repérer des extra-terrestres et se retrouver plongés dans un RPG grandeur nature sur une autre planète. L’imagination de l’auteur est indéniable, tant dans la présentation des extra-terrestres que dans l’intrigue elle-même ou bien encore la mise en scène (notamment le coup de la double-page façon mode d’emploi pour sentaï ou bien encore le générique de jeu vidéo qui apparaît subitement) et le caractère complètement barré des personnages est bien exploité. Le ton est résolument décalé pour un récit qui se veut humoristique et rythmé. Hélas, le résultat n’est pas très probant : les gags font rarement mouche, la quantité phénoménale de texte est assez rébarbative et ne souffrirait pas d’une bonne coupe, et le scénario s’attarde trop souvent et trop longtemps sur des points dispensables. De fait, on s’ennuie et la lecture s’avère vraiment très longue. Graphiquement, le style du mangaka est nettement plus réaliste que sa production habituelle mais on note pas mal de négligences pour les détails. Bref, une suite peu réjouissante.