L'histoire :
Trahi par Nakatô, Yûsei tente de quitter le bâtiment du Flamingo avant que ses ennemis ne lui tombent dessus. Seulement, ses poursuivants sont nombreux et à peine est-il sorti du bar qu’il constate qu’un groupe d’hommes de la Clarus emmitouflés lui court après. Yûsei continue à courir et emprunte une petite ruelle où, par précaution, il casse son téléphone portable. Il remarque une porte de service et décide d’entrer pour se cacher. Lorsque ses poursuivants arrivent, ils voient une autre porte et s’y engouffrent. Yûzi en profitent pour sortir mais deux hommes de Nakatô l’attendaient et le tiennent en joue. Le groupe qui avait pris l’autre porte sort à son tour et Yûsei se retrouve encerclé. Heureusement pour Yûsei, un des hommes de Nakatô retrousse sa manche pour regarder sa montre : Yûsei fonce alors sur lui dans l’espoir de lui voler sa chance...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pas de répit pour le Luck Stealer ici ! Cela commence avec la fuite devant ses (nombreux) ennemis avant qu’il ne retrouve Loa qui va lui faire des révélations sur ses desseins ainsi que lui fournir une planque et un réel statut de messie. Puis, Yûsei va faire une mission en équipe contre l’organisation Clarus et organiser un voyage au siège de ladite secte. Le rythme est bien évidemment très intense mais les évènements ne sont pas précipités pour autant, la narration parvenant à faire preuve de fluidité. A l’instar de Yûsei, on se fait prendre en otage par les évènements mais c’est volontiers qu’on se laisse emporter par l’action. De plus, le suspense est de la partie aussi bien lors des scènes d’action que dans les moments plus calmes où les soupçons pèsent sur tous, ce qui maintient notre intérêt en alerte. Quant aux révélations auxquelles on a le droit, elles rendent Loa plus cruelle mais aussi plus intéressante, tout en nous offrant une vision plus nette de ce qu’est la Clarus. En ce qui concerne les dessins, ceux-ci sont toujours efficaces mais on note que quelques planches manquent de remplissage et/ou de tramage. Toutefois, cela n’est pas généralisé au point d’entacher la lecture. Avec tout cela, on est pris par la tension et la vitesse du récit, pour une lecture des plus divertissantes.
