L'histoire :
Gekkô s’est fait saucissonner par Otohime, et Nello reste donc seul face à la princesse des mers atteinte d’un coup de Lune. Ce dernier appelle son chien Patrache à l’aide, même si celui-ci fait lui aussi partie des personnages devenus fous. En attendant qu’il accourt, Nello tente de résonner Otohime, mais cela est peine perdue. La princesse répond par des coups mais le jeune garçon tient bon et lui fait face en exprimant pour la première fois une force de caractère que Gekkô a réveillée en lui avec son discours. Le coup suivant d’Otohime n’atteint pas son but : Patrache vient d’arriver et c’est lui qui encaisse l’attaque, détournant ensuite sa colère vers la princesse. Cette dernière, qui a horreur des chiens dont elle a une peur bleue, s’enfuit alors à toute jambe et une course-poursuite s’engage. Lorsque Patrache rattrape la jeune femme et qu’il referme sa mâchoire sur la tête d’Otohime, cette dernière est au comble du désespoir. C’est alors qu’intervient Tarô Urashima qui utilise le coffret de laque pour aspirer l’énergie du désespoir générée par la situation et créer ainsi un remède au coup de Lune comme le lui avait expliqué la princesse un peu plus tôt...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si le combat contre la princesse des mers Otohime et le chien des flandres Patrache se termine dès le début du tome, la conclusion de cette partie de l’histoire prend pourtant tout le premier tiers de ce volume. Bonne idée de l’auteur : loin de se contenter de remettre les pendules à l’heure et de renvoyer tout le monde dans son conte, il met en scène des protagonistes qui ont tiré les enseignements de l’expérience qu’ils viennent de vivre et, de fait, change en partie l’histoire dont ils sont issus ! Puis, on enchaîne pour un très court mais sympathique chapitre qui raconte quant à lui l’histoire de la petite sirène. Là, on découvre que les sœurs de cette dernière ont débarqué dans le monde des lecteurs pour y tuer le prince dont leur cadette est amoureuse. Mais loin d’être une opposition simple entre méchants touchés par le coup de Lune et gentils qui cherchent à tout arranger, on découvre cette fois qu’il n’y a pas vraiment de personne en tort, ce qui est d’autant plus difficile à gérer pour Gekkô. Intéressant mais assez courte donc, cette histoire est par contre suivie par ce qui s’annonce comme une grosse partie qui remplit d’ores et déjà tout le reste du tome et se continuera probablement tout le long du suivant. Cette fois, c’est Momotarô qui atterrit dans notre monde après avoir été touché par un coup de Lune et il est considéré comme le plus puissant des personnages de conte. Tandis que de leur côté, Gekkô et Hachikazuki sont emprisonnés par l’organisme censé gérer les affaires de coup de Lune dans le monde des humains et qui doit en théorie désigner les exécuteurs du moonlight act, Momotarô défait les agents de ladite organisation un par un, n’hésitant ni à tuer ces derniers ni à tuer tous les humains qui se trouvent sur son passage. Là, on comprend que l’auteur a décidé d’envoyer du lourd, d’autant que Gekkô ne le sait pas encore, mais Engekibu fait partie des victimes ! Ideya lui aussi a perdu un ami et, plus remonté que jamais, il va trahir l’organisation pour se joindre à Hachikazuki afin de le venger... Bref, tout est remis en question, et évidemment la fin du tome nous laisse en pleine expectative. Beaucoup plus passionnant que le volet précédent, un peu fade, ce 8ème opus est donc assez réussi et on a hâte de découvrir la suite.
