L'histoire :
Lorsqu’elle était petite, Mamiya a disparu plusieurs jours dans la forêt : si elle ne se rappelle plus ce qu’il s’est passé pendant cette période, depuis la demoiselle peut voir les esprits. Pour son entrée au lycée, elle espérait que tout changerait mais, malheureusement, elle continue de voir des fantômes. D’ailleurs, tous les matins, elle doit traverser le fantôme d’un lycéen qui se trouve sur son trajet. Un mois après la rentrée, Mamiya n’a toujours pas vu son voisin de classe - un dénommé Rinne - et se demande à quoi il peut bien ressembler lorsque celui-ci arrive en classe habillé de manière excentrique. Seulement, personne ne semble le voir et Mamiya en déduit qu’il s’agit d’un fantôme, ce qui est confirmé quand celui-ci fait apparaître un gigantesque chihuahua. Après les cours, Mamiya se dépêche de rentrer chez elle quand elle croise un jeune homme qui ressemble à Rinne. Persuadée qu’il s’agit d’un esprit, la demoiselle fonce pour le traverser mais cela ne marche pas : c’est un véritable humain qui se tient devant elle. Pourtant, celui-ci reconnaît sa voisine de classe : mais qui est donc ce mystérieux garçon ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On ne présente plus Rumiko Takahashi tant la mangaka est célèbre en nos contrées, notamment avec des séries comme Ranma ½ ou Maison Ikkoku (mieux connu sous le titre Juliette je t’aime). Voici donc sa toute nouvelle œuvre - d’ailleurs encore en cours au Japon - qui nous invite à suivre Mamiya, une lycéenne pouvant voir les esprits, et son camarade de classe Rinne qui est à mi-chemin entre l’humain et le shinigami, tous deux se retrouvant à régler les problèmes de fantôme des autres lycéens. Chaque chapitre se consacré à un nouveau cas de revenant : cela nous permet de découvrir au fur et à mesure les capacités de Rinne ainsi que l’univers de l’au-delà imaginé par l’auteur. Toujours rempli d’humour, principalement à cause des problèmes d’argent de Rinne, le récit ne manque ni de charme ni de rythme. L’intrigue, ou du moins son contexte, nous fait fortement penser à Inu Yasha mais il s’agit du premier volume et la série devrait trouver sa personnalité par la suite. Quant aux graphismes, le style habituel de l’auteur est clairement identifiable à travers le design des personnages mais le trait n’en est pas pour autant vieillot, et le rendu du tramage est bon. Un démarrage très honnête dont le deuxième volume (paru en même temps que celui-ci) devrait nous donner une bonne indication quant à la tournure de l’intrigue générale.