L'histoire :
Tandis que Tsubasa se désespère que Rinne soit constamment aux cotés de Mamiya, le démon Masato fait soudain son apparition. Aussitôt, Tsubasa tente de l’exorciser mais cela ne fonctionne pas. Pire, Masato lui propose un livre diabolique qui permet de lancer des malédictions pour qu’il puisse l’utiliser sur Rinne. Tsubasa refuse et finit par chasser le démon à force de le frapper, avant de rentrer chez lui en laissant le livre par terre. Le lendemain, Mamiya arrive avec un sac rempli de gâteaux confectionnés par sa mère. Comme cette dernière en a trop préparés, la lycéenne en fait la distribution et c’est Tsubasa le premier à en recevoir. Celui-ci est aux anges mais son bonheur est gâché quand Mamiya en offre aussi à Rinne. Tsubasa se met à pester intérieurement et, lorsque Mamiya lui rend le livre de malédiction qu’elle a trouvé la veille, un éclair s’abat sur la boîte de pêches au sirop que gardait précieusement Rinne. Tsubasa comprend alors qu’il a maudit Rinne et va tout faire pour se débarrasser du livre, mais cela ne va pas être facile...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A défaut de réellement faire avancer l’intrigue, la première moitié de ce volume nous présente deux histoires rigolotes. Tout d’abord, Tsubasa se retrouve malgré lui en possession d’un livre de malédiction et Rinne va en faire les frais. Il est vrai que ce chapitre là tourne en rond mais il faut admettre qu’on s’amuse de voir Rinne victime de malchance et perdre toute la nourriture qu’il a accumulée. Puis, une histoire avec un fantôme visible aux yeux de tous occupe les exorcistes : ce passage n’est pas utile non plus mais l’humour qui s’en dégage permet de passer encore une fois un bon moment. La deuxième partie, même si elle verse aussi dans la multitude de gags efficaces et amusants, fait avancer l’histoire de manière intéressante car un scribe de la mort s’acharne sur Rinne dont le père a encore joué des mauvais tours : l’exorciste va en pâtir plus que prévu et les évènements vont prendre un drôle de tournure qui enrichit un peu plus la trame de fond, ces micmacs contribuant également à étoffer le récit. A mi-chemin entre divertissement et progression de l’intrigue, ce sixième opus offre au final une lecture particulièrement agréable.