L'histoire :
Masamune Date s’est juré de créer un monde où chacun pourra vivre avec le sourire aux lèvres. Le seul rempart à cela, c’est le général Hideyoshi dont la soif de conquête fait de nombreuses victimes. Le général sait que l’affrontement est imminent et il envoie son armée à la rencontre de l’ennemi. De son côté, Masamune mène l’assaut vers la forteresse de Hideyoshi. L’armée de Masamune progresse rapidement car les soldats adverses ne sont pas de taille. Seulement, cela semble un peu trop facile et l’absence de patrouille avant les soldats est assez surprenante. Finalement, Masamune et son armée arrivent sur un champ de bataille où se tient Ishida, un vassal de Hideyoshi. Masamune le charge mais, malheureusement, il va subir une très lourde défaite...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Absolument pas convaincu par le premier volume, on ne peut pas dire que l’on pensait que ce second opus relèverait la donne, mais on ne croyait pas non plus qu’il pourrait faire pire ! En effet, l’intrigue est toujours ultramince mais, surtout, il y a des longueurs et des rebondissements complètement inopinés. Cela commence avec l’affrontement entre Masamune et Ishiya : le premier subit une lourde défaite et va passer le reste du volume à se morfondre avant de décider de passer à l’attaque. Le reste du volume change la donne chez les méchants mais cela n’est pas subtil pour un sou en plus de rendre les gros vilains faibles : Hideyoshi (le big boss) se fait tuer à main nue par un vassal qui n’apprécie pas que des gens meurent lors des batailles (!), Hanbei meurt de maladie (ce qui rend le rôle qu’il a tenu jusqu’ici inutile), Takeda est alité pour on ne sait quelle raison et son grand rival ne veut du coup plus se battre contre quiconque. Dans le genre brochette de bras cassés, ils se posent là ! Comme si cela ne suffisait pas, on déplore plusieurs problèmes d’adaptation : une bulle où il manque les paroles, un texte français collé par-dessus certaines onomatopées originales de la même couleur et qu’on voit donc à peine, des dialogues qui manquent quelquefois de cohérence, une traduction d’un mot en bas de page dont il faut deviner le terme associé dans les textes de la planche... Au final, ce second volume est encore plus indigeste que le premier : le prochain parviendra-t-il à faire pire ?