L'histoire :
Après le duel improvisé entre les esclaves des familles Barrows et Goldwin, Sialeeds décide de s’entretenir seule avec Gizel. La jeune femme essaye de savoir ce que mijote celui qui fût son fiancé mais celui-ci refuse de dévoiler quoi que ce soit. Pendant ce temps-là, c’est l’effervescence en ville car les préparatifs pour les Jeux Sacrés sont en train de se terminer et de nombreux marchands arrivent de tout le pays en espérant se faire de nouveaux clients. Georg et Lyon, qui accompagnent le prince Ardil dans les rues, s’inquiètent de toute cette foule : ils ont peur que cela ne pose des problèmes de sécurité. Soudain, ils aperçoivent quelqu’un en train de les épier et se dépêchent de l’intercepter. Il s’agit en fait d’un esclave de combat qui souhaite leur donner une information capitale. Pour éviter les oreilles indiscrètes, le groupe et l’esclave se rendent donc dans une petite auberge, bientôt rejoints par Sialeeds. Là, l’esclave leur confie que, depuis deux jours, il entend des voix qui parlent en armésien dans le quartier des esclaves, alors que le peuple d’Armès n’a pas le droit de participer aux Jeux Sacrés. Ardil décide donc d’aller enquêter mais l’esclave lui demande de rester discret : si cela s’apprend, la vie des esclaves risque de se durcir radicalement...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Sorti simultanément avec le premier volume, ce deuxième opus rentre enfin dans le vif de l’action avec l’ouverture des Jeux Sacrés. On assiste à de nombreux combats qui ont le bon goût de ne pas s’éterniser tout en offrant une bonne dose d’action au récit. Cela sert également à mettre en avant les principaux prétendants qui comptent épouser Lymsleia tout en dévoilant une partie des complots opérés par les nobles. Si le plan de Gizel est encore bien mystérieux, son côté manipulateur ne fait aucun doute et cela offre un certain suspense bienvenu à l’intrigue. De plus, le personnage de Lymsleia prend un peu plus d’ampleur et la demoiselle nous promet déjà quelques surprises pour la suite. L’ensemble est mis en images par des dessins de très bonne qualité : les personnages sont expressifs et possèdent des tenues très soignées, les décors sont nombreux et détaillés (notons au passage une influence romaine dans le style médiéval), le tramage est varié et les scènes d’action sont fluides. Ce deuxième opus comble donc la mollesse de son prédécesseur et on espère que les deux prochains continueront sur cette lancée.
