L'histoire :
Ressassant toujours sa défaite en finale des olympiades de mathématiques, Kenji est secrètement amoureux de Natsuki, une jolie kendoka. Se lamentant avec son ami Sakuma tout en effectuant la maintenance d’Oz, un univers virtuel sur internet dont le nombre d’utilisateurs est proprement gigantesque, il voit débarquer la jeune fille qui demande que l’un d’eux lui rende un grand service. Pris de court, Kenji voit son ami lui voler la place mais ce dernier se ravise dans la soirée en apprenant que Natsuki cherche quelqu’un pour jouer le rôle de son petit ami le temps d’une réunion de famille, et il laisse donc la place à un Kenji plus qu’heureux. En arrivant dans la famille de celle qu’il aime, après plusieurs heures de route, le lycéen fait la rencontre d’une famille chaleureuse et notamment de l’arrière grand-mère qui est plus que ravie de voir que sa petite-fille a trouvé chaussure à son pied. Un peu déstabilisé, Kenji commence à lâcher prise mais, en voyant Natsuki l’implorer de jouer le jeu, il fond immédiatement. Le soir venu, alors qu’il s’apprête à s’endormir, Kenji reçoit un mail contenant une série de chiffres très longue et se terminant par la mention « résous-moi ». Dès lors, le jeune homme passe la nuit à tenter de percer le code... Au petit matin, les journaux télé annoncent qu’Oz a été piraté et que le coupable ne serait autre que Kenji !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Réalisé par Mamoru Hosoda et basé sur un design de Yoshiyuki Sadamoto (Evangelion), Summer Wars est un long métrage qui a rencontré un très grand succès populaire et critique au Japon. Comme bien souvent, une adaptation en version manga est aussitôt lancée et est confiée à Iqura Sugimoto, une mangaka que l’on a pu découvrir sur la série Variante (éditée en France chez Glénat). A l’instar de son titre précédent, le trait est fin et très agréable. La différence vient de son encrage bien moins appuyé qu’auparavant et, du coup, beaucoup plus lisible. Le visuel alterne également entre les phases réelles et les phases « Oz » qui montrent un design soigné et proche de l’animé. Outre les dessins, Summer Wars se distingue par son récit à mi-chemin entre la comédie romantique et l’action high-tech : Kenji, un lycéen timide mais surdoué part dans la famille de Natsuki pour interpréter à la demande de cette dernière le rôle de petit ami. Seulement, un soir, il répond à une énigme envoyée par Oz, un serveur internet doté d’un nombre d’utilisateurs jamais vu, et apprend le lendemain que celui-ci a été piraté et que l’accusé n’est autre que lui-même. Si l’idée originale pourrait rapprocher le récit de titres comme Yureka (chez Samji) ou .hack (chez Panini), l’aspect comédie romantique est plus marqué et permet à Summer Wars de bénéficier d’une certaine fraîcheur. Voici donc un premier opus des plus divertissants.