L'histoire :
Même s’ils n’ont pas de parents, les enfants de l’orphelinat Grace Field House sont heureux. La directrice est une véritable maman pour eux et leur prodigue beaucoup d’amour. Tous les jours, les enfants suivent un rythme régulier, mangent de bons repas, dorment dans des lits douillets, passent des tests... Personne ne se pose de question sur les tatouages numérotés qu’ils arborent sur le cou. Emma, 11 ans, fait partie des plus âgés et a toujours un petit pincement quand un autre enfant part de l’orphelinat. Aujourd’hui, c’est la petite Conny, 6 ans, qui doit aller dans une famille. Hélas, la petite oublie sa peluche fétiche. Emma et son ami Norman souhaitent le lui rapporter avant qu’elle ne quitte l’enceinte de l’établissement mais, en faisant cela, ils font une découverte absolument terrifiante. Ils comprennent que leur vie est menacée et qu’ils doivent absolument s’évader avant d’être « choisis »...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Des orphelins qui vivent en harmonie, dans le bonheur : trop beau pour être vrai ? On se doute qu’il y a anguille sous roche en voyant les tatouages numérotés, les tests qu’ils passent, et d’autres petits détails de sécurité. Toutefois, on ne s’attend pas forcément à quelque chose d’aussi atroce que ce qu’on découvre (on vous laisse le plaisir de la surprise). Cela engendre beaucoup de questions sur ce qu’il se passe en dehors de l’orphelinat et sur les chances de survie des enfants. Pour résumer, c’est Prison break avec des enfants et des geôliers monstrueux: l’ambiance de huis-clos est très angoissante, l’inconnu du monde extérieur rajoute une grosse dose de mystère et les pièges sont nombreux. L’intrigue prend une route faite de stratégies redoutables, de ruses, de faux-semblants : c’est bien amené, et on est vite plongé dans le récit. En plus, les dessins sont de bonne facture et savent jouer sur la mise en scène pour rehausser le suspense. Une bonne promesse !
