L'histoire :
Une fois de plus, Tista part en mission et, cette fois, ses cibles sont des membres de la triade chinoise. La demoiselle fait un carton plein et, le lendemain, ce sont 18 morts qui sont retrouvés par les forces de l’ordre. En inspectant les lieux, les policiers découvrent une douille très particulière, ce qui les amène à en déduire que l’auteur de ce carnage n’est autre que la fameuse Sœur Militia. L’un des inspecteurs veut alors faire part de cette information à Snow Whiteheart, la profileuse débutante, mais celle-ci n’est pas dans les locaux. En fait, la jeune femme mène son enquête en solo. Pour commencer la journée, elle décide de visiter l’appartement qu’occupait Tista en se faisant passer pour une future locataire. Elle découvre alors une pièce vide où le ménage a été trop bien fait, comme si on avait voulu effacer toute trace d’existence de Tista. Pourtant, la jeune femme ne se décourage pas et décide d’interroger tous ceux qui auraient pu être en contact avec la jeune fille...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce deuxième volume marque déjà la fin de la série et nous dévoile donc tous les mystères entourant Tista : la demoiselle a un en effet un passé traumatisant et on comprend mieux pourquoi elle est devenue une tueuse. De plus, l’intrigue s’intéresse à Snow Whiteheart, la profileuse, qui mène son enquête en interrogeant tous ceux qui sont susceptibles d’avoir rencontré Tista. Hélas, non seulement les investigations de la police et les exécutions de Tista ne sont pas passionnantes, mais en plus l’auteur en rajoute des caisses sur le malheur des enfants : maltraitance, automutilation, abandon, suicide... Cela décrédibilise l’ensemble et les expériences menées sur les tueurs ne sont une fois de plus pas bien expliquées. Enfin, la conclusion est un peu précipitée et on a l’impression que le mangaka a du rapidement mettre un point final car l’histoire ne devait pas passionner les foules, ce que l’on comprend aisément. Un diptyque à oublier donc.