L'histoire :
Les quelques membres de Z-Loan qui n’ont pas été effacés ont trouvé refuge dans un hôtel : ils ont prévu de ne pas y rester longtemps et de changer régulièrement de lieu pour ne pas être retrouvés par leurs poursuivants. Alors qu’ils sont en train de se disputer dans leur chambre, Chika et Shito sont interrompus par la soudaine irruption de Shiba. Ils ne sont pas du tout contents de le voir et s’apprêtent à l’affronter quand un être de l’au-delà se matérialise à son tour dans la pièce. Ce dernier est satisfait de trouver toutes ses cibles dans le même bâtiment : cela va lui permettre de les éliminer toutes en même temps. Il fait appel à sa magie pour noyer les membres de Z-Loan qui sont alors éparpillés un peu partout. Pendant que Michiru se demande où elle peut bien être, Chika, Shito et Shiba se retrouvent coincés dans un drôle de jeu vidéo...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En envoyant le reste de la bande dans l’au-delà, le comité des sept éparpille tous les personnages qui se retrouvent par petits groupes dans des endroits et avec des apparences surprenantes : Michiru n’a plus de corps physique, Chika et Shito deviennent des héros de jeux vidéo des années quatre-vingt (comprenez « très pixélisés »)... Si le concept est pour le moins original, la lecture nous laisse en revanche assez perplexe : non seulement l’intrigue se rallonge inutilement, mais en plus on n’apprend rien de neuf (on savait déjà que Michiru est une anomalie). Les auteurs sont clairement partis dans un délire à la fois vintage et numérique, et cela se prolonge jusque dans les graphismes où l’utilisation de l’ordinateur est certes maîtrisée (que ce soit pour l’aspect jeux vidéo ou bien l’au-delà) mais la quantité est excessive. Bref, malgré cette tentative d’innovation, ce douzième volume est bien inutile.