L'histoire :
Construite sur une zone en friche à l’ouest de Tokyo, la cité académique regroupe de nombreux établissements scolaires de différente importance. Le cursus d’archivage est un peu spécial car il s’agit en fait d’un projet démesuré visant à développer les facultés humaines via l’utilisation de drogues et/ou d’entraînements psychiques. En fait, il s’agit de faire de la cité académique une usine à superpouvoirs. Tôma, un élève de seconde, n’a jamais de chance et cela se confirme d’ailleurs une fois de plus puisque sa professeur lui annonce qu’il devra faire une semaine de cours de rattrapage. A la fin des cours, le jeune homme va manger dans un petit restaurant où il voit une demoiselle se faire embêter par des voyous. Tôma décide d’intervenir mais se retrouve pris en chasse par les trois voyous à travers la ville. Finalement, la jeune fille - Mikoto - arrive à la rescousse et le sauve. Celle-ci est en fait une esper de niveau 5. En apprenant que Tôma n’a aucun pouvoir, Mikoto décide de l’attaquer pour avoir eu l’impudence de prendre sa défense. Tôma pense être au maximum de la malchance mais il ne se doute pas que, au même moment, une petite nonne tombe sur son balcon et va l’embarquer dans des ennuis encore plus gros…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans une ville universitaire où tout est fait pour développer les superpouvoirs, un jeune homme qui n’est doté d’aucune faculté (ou presque) et particulièrement malchanceux fait la rencontre d’une petite religieuse qui renferme les sorts des 103 000 grimoires. Sur le papier, le synopsis n’est pas franchement emballant car le coup du garçon ordinaire qui s’allie à une fillette balèze n’est pas très original et, malheureusement, la lecture confirme le caractère moyen du récit. Déjà, les personnages ne sont pas attachants car ils sont des stéréotypes sur pattes, et ces demoiselles sont de plus la cible d’un fan-service de mauvais goût (la gamine religieuses nue sous sa robe, la prof qui a un physique de gamine de 4 ans...). Quant à l’intrigue en elle-même, on a encore un peu de mal à la saisir : empêcher Index (la gamine nonne) de devenir la proie de gens mal intentionnés n’est pas super palpitant et manque d’envergure. En outre, l’histoire traîne déjà en longueur avec des présentations qui s’éternisent un peu trop et des combats qui manquent de rythme malgré des grandes attaques. Du coup, l’ennui est palpable et on essaye d’être indulgent en se disant que ce n’est que la première étape qui sert à présenter la situation. Graphiquement, en dehors de scènes d’action qui manquent un peu de lisibilité, le reste est tout à fait correct. Les personnages, relativement charismatiques et très expressifs, évoluent dans des pages assez fournies où le dynamisme est de mise. Hélas, cela ne suffit pas à nous faire oublier la minceur du scénario. Le 2ème opus paraissant en même temps que celui-ci, on compte dessus pour confirmer ou infirmer cette mauvaise impression.
