L'histoire :
Makumo, Fey et Enimeni arrivent dans la ville de Jackpot, cité des jeux. Makumo est enthousiasmé par l’aspect de la ville et, même si Enimeni lui rappelle de ne pas baisser sa garde car les membres de Génos peuvent être partout, le jeune homme n’écoute rien et a très envie de jouer au casino. D’ailleurs, dès qu’il trouve une pièce par terre, il s’en empare et fonce au casino. Fey et Enimeni n’ont pas d’autre choix que de le suivre. A l’intérieur de l’établissement, Makumo est rapidement conseillé par un jeune homme qui va ensuite draguer Enimeni. Fey, quant à elle, s’essaye à une machine à sous où elle remporte énormément d’argent. Immédiatement, des hommes de la sécurité viennent la chercher et l’emmènent dans une autre pièce. Makumo, Enimeni et le jeune homme ont à peine le temps d’entrer dans cette salle avant que la double-porte ne se referme. Là, Fey est accusée d’avoir triché et d’être le masterpiece du jeu qui sévit en ville…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le précédent volet semblait faire décoller l’histoire et on s’était pris à espérer un scénario enfin plus consistant. Hélas, la première moitié de ce volume retombe dans les travers passés en nous présentant deux masterpiece différents qui ne servent à rien d’autre qu’à rallonger inutilement le récit. Ainsi, on découvre le masterpiece du jeu (qui peut manipuler la chance) et celui des poupées (qu’il peut animer) : revisite de Robin des Bois ou de Frankenstein selon le cas, ces passages sont plus que prévisibles et le côté naïf qui s’en dégage gâche l’ensemble. Heureusement, avec l’apparition d’un nouveau méchant de Génos (et donc d’un nouveau pouvoir), les choses deviennent un peu plus toniques et le groupe de Makumo s’enrichit au passage d’un nouveau compagnon : espérons que celui-ci serve à quelque chose par la suite. Les graphismes continuent quant à eux sur leur bonne lancée et perdent enfin leur côté un peu amateur. On remarque que le trait est plus assuré et les planches sont plus fournies. Mais cela ne rattrape pas le vide scénaristique et la déception est donc de mise, dommage.