L'histoire :
Makumo et ses amis sont en train de dîner dans le wagon-restaurant, Enimeni se goinfrant tellement que les serveurs ont du mal à suivre leur rythme. La soirée est animée par un spectacle de magiciens : les tours s’enchaînent et les spectateurs sont tous ravis. Puis, un magicien « voleur de temps » se présente à tous : il peut échanger de l’or contre du temps et demande un volontaire au public. Une demoiselle se propose, qui souhaite échanger tout le temps de sa vie pour donner beaucoup d’or à son fiancé. Le magicien la recouvre de sa cape et, quelques secondes plus tard, c’est une grosse caisse remplie de pièces d’or qui apparaît à la place de la jeune fille. Le public est enthousiasmé par la prestation et redouble d’applaudissements. Plus tard dans la soirée, Makumo et ses compagnons sont en train de parler de ce tour quand la gouvernante de la jeune fille qui s’était portée volontaire vient les voir. Elle est à la recherche de sa maîtresse qui demeure introuvable depuis le tour de magie...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Makumo et ses amis voyagent en train et ce trajet va s’étendre sur les deux premiers tiers de ce volume durant lesquels Makumo va être le témoin de deux affaires étranges : une demoiselle qui disparaît après un tour de magie et une autre jeune fille dont la fête d’anniversaire ne se déroule pas très bien. Si ces deux intrigues sont bien menées et relativement divertissantes, il n’en demeure pas moins qu’elles rallongent inutilement l’histoire et que cela fait un peu trop d’évènements pour un seul train en une seule nuit pour être crédible. Puis, tout s’accélère dans le dernier tiers où l’histoire change de décors avec l’arrivée au port, un voyage en bateau et - enfin - le débarquement sur l’île où se situe Génos. Là, les évènements commencent à se bousculer et les combats commencent à se préciser, même s’il n’y a pas encore de scènes d’action transcendante. Néanmoins, le rebondissement en fin de volume ravive une étincelle d’espoir avec des promesses intéressantes. Pour la partie graphique, les décors sont nombreux et variés (train, port, mer, cimetière, grotte...) et cela permet d’avoir des planches de plus en plus fournies. Qui plus est, le dynamisme est de rigueur et la mise en scène est soignée. Même s’il faut attendre le dernier tiers pour que les choses avancent, ce volume nous redonne un peu - mais pas trop non plus - d’espoir pour la suite : pourvu que la déception ne soit pas de mise.