L'histoire :
Hanada aimerait avoir une télévision en couleur mais ni ses parents ni son grand-père ne sont d’accord. Aussi, le petit garçon, qui ne compte plus les bêtises à son palmarès, décide de se venger. Il ramasse une grenouille morte et la coince dans la machine à laver ! Pour sa mère, c’en est trop et elle se met à le poursuivre pour lui infliger une correction. Hanada n’hésite pas à enfourcher son vélo pour fuir. Hélas, il ne fait pas attention à la route et déboule devant un camion. Le garçon est éjecté dans les airs quand le véhicule percute son vélo. Son esprit quitte son corps et monte vers le ciel. Là, il voit une belle demoiselle lui dire que son heure n’est pas venue. Hanada se réveille alors à l’hôpital avec 9 points de suture et la faculté de voir les fantômes. Ceux-ci comptent bien profiter du garçon pour leur rendre quelques services...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Hanada est turbulent, malpoli et têtu : voilà un personnage principal qui sort de l’ordinaire et n’a clairement pas tout pour plaire. Toutefois, on s’attache quand même à ce bambin car ses caprices nous renvoient un peu à notre enfance et, malgré tout, le garçon n’a pas un si mauvais fond que cela puisqu’il aide les fantômes. Ceux-ci doivent certes insister pour que Hanada accepte de les aider, mais la façon dont ils s’y prennent est assez amusante. On a à la fois le droit à des tranches de vie des habitants du village, mais on voit aussi que Hanada a l’occasion de mûrir et s’assagir (mais pas trop tout de même, les bêtises ça reste amusant, hein !). C’est d’ailleurs l’humour qui est le leitmotiv de la série : à travers le portrait des fantômes, les bêtises de Hanada ou les mimiques de tous, on ne compte plus les fois où on sourit. Le récit ne se prend que moyennement au sérieux, mais cela aide à nous imprégner de l’ambiance et à profiter pleinement des épisodes. Quant aux dessins, en plus d’être expressifs, ceux-ci donnent vie à un village et des personnages plus vrais que natures, les décors ne sont pas mis de côté, et le découpage n’est pas inspiré mais reste dynamique. Un notera un petit bémol quant à la qualité de l’édition car l’encre bave régulièrement d’une page à l’autre. En tout cas, on apprécie notre rencontre avec ce garnement, et vous ?