L'histoire :
Dai ne s’en sort pas dans son combat contre Taos, l’un des fils de Turus. Malgré toute la puissance de sa moto Bucéphale, véritable tank à deux roues, avec laquelle il attaque le colosse, ce dernier ne vacille pas. Pire, il est capable de bloquer une attaque portée avec l’engin, puis de le soulever et de l’envoyer valser avec son pilote ! Heureusement, la moto de Dai est équipée de jets à haute pression sur les côtés qui l’aident à se rétablir, et l’engin retombe donc sur ses roues. L’affrontement dure, mais l’armure de Taos reste inaltérée. La situation est d’autant plus compliquée pour Dai qu’il doit prendre son adversaire vivant. Il décide alors de tenter une manœuvre bien particulière... Du côté de l’équipe de Hijitaka, Wiseman définit une stratégie qui permettra sur le long terme de mener à la révolte des habitants du pays, tandis que les membres des Trumps diffusent les informations un peu partout dans les villages et mènent des attaques contre les installations de l’armée en se faisant passer pour la guérilla menée par Edge en révolte contre son père...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec deux équipes différentes, l’une menée par Haruka pour Element Network et l’autre par Hijitaka à son propre compte, c’est donc à deux fois plus d’action que l’on a droit dans ce 23ème opus. Si Hijitaka n’intervient pas tellement cette fois, on a tout de même droit à la fin de l’affrontement très particulier entre Dai (sur sa moto Bucéphale) et Taos (l’un des fils de Turus, colosse revêtu d’une armure quasi-indestructible), et à quelques actions de guérilla stratégiquement menées selon les plans de Wiseman. Tout cela rend le récit moins linéaire et plus prenant. L’équilibre paroles / action est également mieux géré et on en apprend petit à petit plus sur le clan Turus. Graphiquement, c’est comme toujours du beau boulot. On regrettera quelques pages où le tramage a un rendu moiré, mais cela ne gêne pas vraiment. Maintenant qu’on est réellement dans le vif du sujet pour cet arc scénaristique qui se montre fort intéressant, il va falloir s’armer de patience pour découvrir la suite au compte-gouttes, l’édition française ayant à peu près rattrapé la japonaise. Quoi qu’il en soit, nous serons au rendez-vous !