L'histoire :
Sans nouvelles de Hijikata, ses alliés en déduisent qu’il a perdu son duel contre Zashid. Du côté de l’équipe de Haruka, les alliées de la jeune fille se rendent soudain compte que cette dernière a disparu. En faisant croire qu’elle partait en reconnaissance, elle a en fait filé se rendre à Zashid en compagnie de Jésus. Haruka n’a pourtant pas fait cela sur un coup de tête, mais pour faire évoluer la situation vers la configuration future la plus favorable : auprès de Zashid, elle pourra faire en sorte que le nombre de victimes soit le plus petit possible, tandis que les différentes factions vont toutes converger vers la capitale en vue d’un affrontement final contre Zashid. Comme Haruka est encore un peu trop jeune, Zashid renonce finalement à son projet d’utiliser ses ovules pour tenter d’obtenir un enfant avec le même don qu’elle. A la place, il utilise immédiatement le pouvoir de la jeune fille pour mater la rébellion de deux de ses fils. Comme Haruka veut éviter les morts, elle accepte de prédire les mouvements des troupes rebelles, qui se retrouvent ainsi vaincues plus rapidement que jamais...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dernier de la série, ce 26e opus est exceptionnellement épais (12 chapitres). Les mangakas prennent ainsi le temps qu’il leur faut pour amener la conclusion de l’arc ainsi que de la série. Néanmoins, après avoir mis autant de temps pour en arriver là, on regrette quand même un peu que l’affrontement final se déroule de manière aussi simple et aussi rapide. Car si on n’a pas l’impression que le récit soit bâclé, on reste malgré tout un peu sur notre faim. Zashid se débrouille en effet pour que tous ses opposants l’attaquent en même temps afin de tout régler d’un coup, sous un prétexte un peu bidon et dans des conditions qui le sont tout autant. Le duel final entre Hijikata et Zashid aussi déçoit un peu : si la technique déterminante utilisée lors de ce combat est assez intéressante, il reste que cela ne donne pas quelque chose d’impressionnant visuellement et qu’on attendait plus spectaculaire pour le tout dernier affrontement de la série. Au moins, ces derniers chapitres font participer tout le monde, même si ce n’est parfois que quelques secondes, ce qui est sympathique. Sans réelle surprise, la fin de la série va là où on l’attendait pour donner un final certes convenu mais honorable. Un peu moins de blabla et un peu plus d’action n’aurait néanmoins pas été de refus. Les graphismes aussi ont perdu de leur superbe, et le dessinateur se contente du minimum syndical : le job est fait, mais on retiendra seulement les deux dernières planches de l’ultime duel. A la toute fin, on a droit à un mini-épilogue pour conclure la série et donner tout son sens au titre. Là encore, cela se montre sympathique, mais on n’aurait rien eu contre un peu plus de sentimentalisme. Une fin de série correcte donc, mais pas transcendante.