L'histoire :
Hiro Shishigami a subi le même sort qu'Ichiri Inuyashiki. Seulement, à contrario du père de famille, le lycéen n'hésite pas à montrer ses nouvelles capacités à son ami Chokko qui passe ses journées enfermé dans sa chambre depuis qu'il est devenu la tête de turc d'autres élèves. Hiro lui montre notamment qu’il peut tirer sur des objets ou des êtres vivants à distance. Après quelques corbeaux atteints, le lycéen montre à son ami qu'il peut modifier les images d'une télévision et diriger des véhicules. Chokko, qui était enthousiaste au début, finit par être effrayé, mais Hiro lui dit qu'il le vengera de ceux qui lui ont fait du mal s'il revient à l'école. Le soir venu, Hiro repart mais, plutôt que d'aller directement chez lui, il s'arrête devant une maison et y entre. Il aperçoit une femme qui prépare le dîner et utilise ses pouvoirs pour lui exploser le crâne. Il poursuit son exploration des lieux et arrive dans la salle de bain, où un homme prend son bain avec son petit garçon. L'homme comprend immédiatement ce qu’il se passe et supplie Hiro de ne pas tuer son fils. Le lycéen n'a pas vraiment l'air partant pour accéder à cette requête...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Attendu au tournant par les fans de Gantz, Hiroya Oku a surpris avec le premier opus de Last Hero Inuyashiki par la qualité de son récit. Mélangeant des genres aussi divers que la science-fiction et la chronique sociale, le mangaka a en plus choisi pour héros un vieil homme ! Dans ce second opus, c'est au tour de Hiro Shishigami, un lycéen qui possède les mêmes pouvoirs qu'Inuyashiki, d'être mis sur le devant de la scène. Moins bien intentionné, le jeune homme se révèle très vite attiré par la violence et commet même d'horribles crimes ! Le mangaka installe à ce moment un climax extrêmement réussi, tendu à souhait. À mesure que ce second tome progresse, l'auteur balise le futur de sa série avec ses deux héros aussi différents que voués à s'affronter. L'histoire captive véritablement et, même si certains rebondissements sont prévisibles, l'ensemble fonctionne très bien. Visuellement, Hiroya Oku continue de progresser avec des planches entièrement réalisées via tablette graphique. Si le résultat est détaillé et bien meilleur que sur Gantz, on notera tout de même une ou deux incrustations de photographies pas vraiment très subtiles, comme par exemple l'image pornographique sur les écrans de télévision. Une suite qui confirme le potentiel énorme de cette série !