L'histoire :
A bord de l’aéronef de luxe « La baleine », les passagers sont perplexes en voyant les nouvelles affichées : un vampire sévirait à Paris et plusieurs victimes ont été retrouvées vidées de leur sang. Noé, un jeune homme voyageant en compagnie de son désobéissant chat Murr, fait la rencontre d’Amelia, une jeune femme se sentant fatiguée et qui a rendez-vous avec un son médecin. Noé lui révèle être en route pour Paris pour rechercher un livre, le grimoire Vanitas, dont on dit qu’il serait capable d’agir sur le nom véritables des vampires. Peu après leur conversation, les lumières de l’aéronef s’éteignent. Noé comprend qu’Amelia est un vampire car ses yeux se mettent à briller d’un rouge étincelant. C’est alors que surgit un homme qui a pris la demoiselle pour cible...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Imaginez un Paris au début du XXe siècle teinté de steampunk. Ajoutez à cela des vampires, un tueur en série et un grimoire magique : voilà ce que contiennent Les mémoires de Vanitas. Jun Mochizuki change de décors et opte pour un univers plus réaliste que dans ses séries précédentes, et c’est amusant de voir la façon dont elle s’approprie et remanie notre capitale. Pour en revenir au scénario, celui-ci n’est pas un récit de vampires classique : certes, il y en a qui boivent du sang, mais ils cachent leur nature aux autres car ils ont peur d’être tués, et un humain cherche un moyen de les sauver ! L’histoire est donc originale et renverse les codes du genre. C’est une bonne nouvelle et l’univers est décrit de manière très cohérente et qui tient la route. Quant à ses personnages, ceux-ci changent eux aussi de nos habitudes : Vanitas est mystérieux et affiche un air enjoué pas toujours très honnête, Noé préfère agir que de se poser des questions, Murr n’est pas du tout un chat kawaï... En optant pour des éléments inattendus et inhabituels, Jun Mochizuki nous surprend et ce parti pris est payant puisqu’on se fait prendre au jeu. L’action, elle, est très présente également et on a le droit à des passages violents, sombres et durs, qui apportent une bonne dose de ténèbres et de sérieux. En plus, les dessins sont très soignés : les décors ont fait l’objet d’une véritable attention, les personnages sont beaux et les affrontements ne manquent pas de punch. Voilà donc des mémoires qu’on a envie de découvrir !