L'histoire :
Sota et Daichi sont amis depuis des années. Dans la même classe au lycée, ils évoquent tous les deux les filles qu'ils trouvent jolies. Le second n'hésite pas à mentionner Miho, celle dont Sota est secrètement amoureux. Par un heureux concours de circonstance, celui-ci se retrouve à discuter avec elle après l'heure du repas, bien heureux de lui avoir parlé autant pour la première fois. Alors que les cours reprennent, l'attention de Sota est attirée par plusieurs fourgons noirs forçant l'entrée du lycée. En descendent des individus armés et des coups de feu retentissent. Très vite, ces terroristes forcent les élèves et les professeurs à rester dans les salles, le temps qu'ils mettent en place un périmètre de protection. Ils réquisitionnent ensuite l'infirmière afin que celle-ci sauve leur chef qui est gravement blessée. L'un des terroristes annonce clairement que si elle ne sauve pas sa supérieure, ils tueront tous ceux présents dans l'établissement...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Jouissant d'un succès manifeste au Japon, Lockdown débarque en France via les éditions Ki-oon qui sortent simultanément les deux premiers opus. L'intrigue est plutôt efficace puisqu'elle joue sur la peur moderne du terrorisme et envoie les criminels prendre d'assaut un lycée. Avec des adolescents encore en train de se construire psychologiquement et des terroristes très méchants, la base semble prometteuse pour bâtir une histoire pleine de tensions et de rebondissements. Ce premier opus réussit assez bien cela avec en outre une surprise de taille vers la moitié de l'ouvrage. La narration est vive et ne se perd pas en d'interminables séquences inutiles. La lecture est plaisante et les dessins sont en plus de bonne facture. Le trait est fin et le design assez classique, les décors manquent par contre un peu de détails ou de texture. Entrée en matière prometteuse pour ce premier album de Lockdown. À confirmer dans la suite...
