L'histoire :
Assis sur un banc dans un parc, Kei repense à ses derniers combats : la sensation qui l’envahit à chaque fois qu’il se bat le lui donne vraiment l’impression d’être vivant. Ses pensées sont interrompues par l’arrivée de deux jeunes hommes au look de voyou qui veulent le racketter. En effet, Kei ne paie pas de mine et les deux garçons pensaient avoir affaire à une proie facile. Quelle n’est pas leur surprise quand Kei se lève de son banc et se met directement à les cogner ! Voyant qu’ils n’auront pas le dessus, les deux voyous n’insistent pas et détalent. Pendant ce temps-là, Kôta confie ses inquiétudes à Mlle Kohiruimaki : il craint que Kei, à force de participer à des combats filmés sur Over Bleed, ne soit devenu accro à la baston et mis en grand danger...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Un vent de changement au parfum violent souffle sur ce deuxième volume pour tous les personnages. Tout d’abord, Kei tombe de plus en plus dans la spirale des combats et, à chaque fois qu’il se bat, le jeune homme se sent vivant, montrant ainsi des signes inquiétants d’addiction à la baston. Quant à son entourage, celui-ci s’inquiète pour le garçon et chacun tente de l’aider à sa manière : entraînement, conseils... Non seulement les personnages commencent à prendre conscience de la situation dans laquelle ils sont tombés, mais en plus l’intrigue évolue de façon surprenante et inquiétante : un groupe appelé W.T.D (la signification de ces initiales étant pour l’instant encore un mystère) a Kei dans son collimateur et il semble en plus agir en marge (voire à l’encontre) d’Over Bleed. Cela offre un peu de suspense au scénario qui ne se montre pas avare en action (on assiste d’ailleurs à plusieurs combats particulièrement violents). Les graphismes mettent quant à eux bien en exergue toute cette énergie négative grâce à un gros travail sur les lignes dynamiques, un rendu sombre et des personnages au faciès patibulaire. Une chose est sûre : ce déferlement de violence nous captive et on attend un final coup de poing.