L'histoire :
Yuma, toujours transformée en homme, et sa petite bande sont maintenant en possession de quatre des six trésors cachés qui devraient leur permettre de ressusciter le dieu du mal Delltora. Seulement, les deux restants risquent d’être assez difficiles à obtenir. L’un deux est une baguette en possession du magicien Rent Lent qui fait partie du commando anti-dieu du mal, et l’autre est une épée dont ils ignorent l’emplacement. Toutefois, une solution de remplacement existe. Yuma peut en effet utiliser le sang d’un descendant du héros qui possédait cette arme jadis et il se trouve justement que le second membre du commando, Kourga, en est un. Ca tombe bien, la princesse a fait ses études de magie avec Rent Lent et lui demande donc de venir au château de Yuma en ramenant son équipier ! Celui-ci accepte car il souhaite assister à la résurrection, et c’est d’ailleurs pour avoir ce genre d’occasions qu’il a rejoint le commando ! Yuma a maintenant sous la main la baguette qui lui manquait ainsi que le descendant du héros qui détenait l’épée, et il ne lui reste donc plus qu’à s’arranger pour récupérer le sang de Kourga. Ca tombe toujours bien, celui-ci est homosexuel et a un faible pour le très beau jeune homme qu’est devenue Yuma…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un volume plutôt décevant mais qui avait au moins su se rendre quelque peu original par une inversion du manichéisme habituel, les monstres étant gentils et les humains souvent méchants, ce deuxième et dernier opus continue son chemin sur la mauvaise pente tout en perdant le peu d’intérêt que cette situation apportait. De plus, l’ambiance est souvent bordélique et l’arrivée d’un nouveau personnage joker apporte plus de ridicule que de comique à l’histoire. Celui-ci est très puissant mais dit ne pas devoir intervenir pour aider Yuma, avant de passer son temps à l’épauler directement ! Le retournement des derniers chapitres ne vole pas plus haut et la fin est assez convenue. Rien de brillant, donc, côté scénario et les dessins ne rattrapent pas grand-chose. Les personnages ont souvent la même tête à la coupe et à la couleur des cheveux près, comme le montre d’ailleurs très bien la pose d’au revoir des personnages en page 191. Quant au reste : décors presque inexistants, tramage un peu ignoble dont l’auteur use et abuse, découpage classique… Bref, à part pour les enfants qui trouveront peut-être quelques intérêts à ce scénario gentillet, on peut sans remord laisser Yuma traîner dans le monde de son livre plutôt que sur nos étagères.
