L'histoire :
Dame Sofia met au monde son bébé et découvre que c’est une fille, ce qui déçoit son époux. Pensant que l’allaitement ne doit pas être fait juste après un accouchement, les aristocrates comme Sofia confient leur progéniture à une nourrice. C’est ainsi que la petite Caterina est confiée à une dénommée Bona. Celle-ci a un mari et un fils, mais prend tout de même la petite en charge. Caterina est alors élevée à la campagne par cette famille. Toutefois, au lieu de retourner au bout de 2-3 ans auprès de sa mère, Caterina doit prolonger son séjour chez Bona. Sa mère, Sofia, doit en effet se ménager pour se préparer à une nouvelle grossesse qui donnera vie, avec chance, à un garçon...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Mais pourquoi Caterina se comporte-t-elle aussi mal ? Et comment trouver les arguments pour la faire rentrer dans le droit chemin ? Eh bien, les réponses se trouvent ici ! La (courte) vie de la demoiselle nous est contée et, rapidement, on comprend que l’éloignement de sa famille est la cause de tout. Mais son histoire n’est pas uniquement celle de la demoiselle, c’est également une façon de nous décrire comment les filles riches étaient élevées et traitées à l’époque. Il est vrai qu’Arte est mise en retrait dans cet opus, mais Caterina nous séduit totalement avec sa petite bouille, nous émeut avec la solitude qui l’enveloppe et nous instruit à travers sa propre éducation. C’est plutôt bien pensé et ce détour, important pour la suite, ne nous déçoit pas du tout, au contraire : il apporte un nouvel éclairage sur plein de choses. Une bonne leçon.
