L'histoire :
Après 12 années, un homme répondant au nom de Takamiya sort de prison. Il commence à s’enfoncer dans la ville quand il tombe sur l’inspecteur Kurokôchi venu lui proposer un verre. Takamiya n’a pas envie de l’accompagner dans un bar mais le policier se veut insistant. Une fois assis dans un bar, Kurokôchi explique la raison de sa venue : Takamiya a certes purgé sa peine mais il n’a jamais dévoilé où il avait planqué les 50 millions qu’il a volés. De plus, on vient de retrouver les ossement d’un journaliste qui, il y a 13 ans de cela, se vantait d‘avoir des informations juteuse pouvant rapporter 50 millions de yens. Enfin, un golden boy de l’époque, Ayakawa, connaissait quelques soucis avec la justice et aurait arrosé un procureur de 50 millions de yens. L’inspecteur trouve étrange que ce soit toujours la même somme qui revienne ainsi dans ces faits divers...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ayant la bonne idée de paraître en même temps que le premier volume, ce second opus dévoile l’ambition de la série en mélangeant faits divers réels et corruption dans la police. En effet, Kurokôchi a commencé à creuser certaines zones d’ombre concernant un vol de 50 millions et va peu à peu en arriver à la fameuse affaire de disparition de 300 millions de yens (thème également abordé dans Montage) ainsi qu’à une société secrète composée de policiers. L’intrigue se montre donc plus profonde, nébuleuse, et tentaculaire, et s’ancre dans le monde réel. L’idée est bien pensée, bien argumentée et tient très bien la route. Certes, il y a des petits passages prévisibles, mais le rendu reste cohérent et prenant, d’autant que la corruption frappe tout le monde et que même les « gentils » sont finalement pourris. Une véritable bonne idée pour ce titre qui amuse et rend paranoïaque !