L'histoire :
La mort de Yatarô Echigo fait les gros titres des journaux qui vantent les mérites du procureur lorsqu’il s'est jeté sur un homme qui voulait assassiner le gouverneur Sawatari. Pour Kurokôchi, c'est une véritable désillusion. Il regarde les obsèques diffusées à la télévision accoudé au comptoir d'un bar. Il a du mal à se remettre de sa rencontre avec l'épouse du défunt quelques jours plus tôt, celle-ci lui ayant demandé de la laisser en paix. Prenant son courage à deux mains, l'inspecteur se rend plus tard au cimetière où est enterré Echigo. Il retombe sur sa veuve qui s'excuse. Elle n'avait pas compris qui était vraiment Kurokôchi. Echigo le décrivait comme la pire des pourritures mais aussi comme le seul en qui il avait confiance. Elle annonce alors à l'inspecteur que son défunt époux avait une piste concernant le fameux auteur du casse des 300 millions...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La pression ne cesse de monter dans Inspecteur Kurokôchi et, avec ce cinquième tome, le scénariste Takashi Nagasaki multiplie les rebondissements d'envergure. Alors que l'on restait sur la mort d'un personnage majeur avec l'assassinat du procureur Echigo, l'histoire reprend de plus belle, alternant entre la quête de l'identité du fameux auteur du casse des 300 millions et la manière dont se structure l'organisation secrète du Cerisier. Le récit est toujours plus habile et les machinations s'imbriquent les unes dans les autres, donnant un aspect labyrinthique à l'histoire. Takashi Nagasaki, en scénariste expérimenté, évite de perdre le lecteur et le guide dans une enquête nébuleuse dans laquelle il aura bien du mal à dénicher l'identité du véritable commanditaire. Les dessins de Koji Kôno sont toujours aussi particuliers mais finissent à la longue par être une donne importante de la réussite de la série. Avec un visuel efficace et un scénario bien ficelé, Inspecteur Kurokôchi se montre toujours plus passionnant.