L'histoire :
Le professeur fait face à un enfant noir dont la robe laisse penser qu'il s'agit de Sheeva. Le professeur essaye de comprendre à qui il a affaire et ce que la créature lui veut. Cette dernière ne lui donne pas les réponses escomptées, si ce n'est qu'elle est le réceptacle de l'âme appelée Sheeva et que la fillette n'existe plus. Le professeur, abattu, s'en va alors et finit par s'assoir au pied d'un arbre. Il tente de rassembler toutes les informations en sa possession et d'éventuels souvenirs, mais il doit se résigner à accepter l'idée que Sheeva ne sera plus jamais là...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C’est avec ce onzième volume que se termine la série : le professeur va-t-il retrouver tous ses souvenirs ? Existe-t-il un espoir de revoir Sheeva ? Voilà les questions qui restent à résoudre dans ce dernier tome qui met principalement en scène le professeur. Les dialogues sont plutôt minces, souvent emprunts de non-dits, mais ils permettent de dégager ainsi une délicatesse presque poétique au scénario. Tout comme le personnage principal, le lecteur est en proie au doute tout du long et se laisse porter par l’ambiance onirique et tragique de l’ensemble. Quant aux dessins, ceux-ci sont faussement simples en ce qui concerne les décors, les personnages ne manquent pas de charisme. Un bon final !