L'histoire :
Dans l’arène, Ei doit participer à un combat à mort en tant que l’un des 5 champions des différents secteurs de l’île. Dès les premières secondes, l’un des participants en tue un autre sans hésitation. Il a récupéré l’une des lances qui viennent d’être jetées au centre de l’arène et se dirige maintenant vers Ei. Ce dernier esquive les coups, lorsque soudain son adversaire se désintéresse de lui : un des autres participants est en train de récupérer la seconde lance de l’arène. L’adversaire d’Ei se précipite donc sur ce dernier et le tranche en deux. Il ne reste maintenant plus qu’Ei et un dernier « champion » terrorisé qui se tient à côté de lui. Le tueur à la lance se dirige vers eux et attaque Ei qui réussit tant bien que mal à bloquer le coup avant d’aveugler son adversaire avec ses vêtements. Ce dernier se débarrasse alors de sa toge et révèle de ce fait un corps étrange, extrêmement musclé mais aussi tout fripé. Entre cela et l’étrange « déesse » qui préside ce tournoi du haut des gradins, Ei comprend qu’il ne s’agit pas ici d’une simple île de prisonniers et que quelque chose d’autre se cache derrière tout cela. C’est alors qu’il aperçoit aux côtés de la jeune fille l’homme qu’il est venu chercher ici dans le but de le tuer...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Sans pour autant donner l’impression de mal doser son récit, l’auteur ne perd pas une seconde dans ce second tome où tout s’enchaîne très vite. Jeté dans une arène en tant que représentant d’un des 5 secteurs de l’île, Ei comprend rapidement que l’île infernale est plus qu’un endroit où l’on exile simplement des prisonniers : entre son adversaire au corps plus qu’étrange, une jeune fille qui n’a théoriquement rien à faire là et que tous prennent pour une déesse, et la présence aux côtés de cette dernière du médecin qu’Ei est venu tuer pour venger sa famille, il y a bien des mystères à éclaircir. Au lieu de nous laisser avec un suspense qui dure, Yusuke Ochiai répond rapidement à plusieurs de nos interrogations. On découvre donc rapidement ce qui se trame sous tout cela, mais cela ne l’empêche pas de nous surprendre grandement avec le retournement de situation de fin de volume. Les graphismes collent toujours aussi bien au ton du récit, réalistes et avec un côté brutal. En résumé, un second tome qui, comme le premier, ne perd pas de temps et se montre efficace. Espérons que le troisième et dernier opus saura conclure la série avec le même brio et ne souffrira pas d’une conclusion bâclée. En tout cas, accroché par la révélation de la dernière page, on sera au rendez-vous.