L'histoire :
Ei est venu sur l'île infernale pour une bonne raison. Celle-ci a un nom : Sakaki, l’assassin de la famille d’Ei. L'ancien assistant du professeur Mikoshiba n'est pourtant pas le tueur présumé, Ei en est maintenant certain. Prisonnier dans l'une des geôles du palais de Dame Ichi, il demande à Sakaki de lui révéler la vérité. Ce dernier n'a pas le temps de lui répondre qu'un autre docteur arrive : il est parvenu à finaliser la formule des servriers et en a amené un pour le montrer à Sakaki. Grisé par sa réussite, il propose même à Sakaki de faire d'Ei un servrier pour l'arrivée du ministre de la santé. Alors qu'il s'approche du prisonnier, Sakaki l'assomme mais ne peut empêcher le servrier de l'attaquer. La cellule ouverte, Ei parvient à mettre ce dernier à sa place. Maintenant, lui et Sakaki doivent fuir...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L'île infernale a su durant ses deux premiers opus installer de nombreuses zones d'ombre dans son histoire. Il était temps que celles-ci s'éclaircissent et, dès les premières pages de ce troisième et dernier volet, certaines certitudes volent en éclat. En effet, Sakaki était l'assassin présumé de la famille Mikoshiba. Il n'en est en fait rien et il s’agit en réalité d’un véritable complot fomenté par un haut placé du gouvernement. Le récit joue la carte de l'action effrénée, disséminant les révélations au fur et à mesure. Le lecteur n'a pas le temps de s'ennuyer et il est appréciable de voir le mangaka conclure sa série avant que celle-ci ne se disperse trop. Même si ce troisième opus est moins surprenant et marquant que les précédents, il termine bien le récit entamé. Les dessins sont toujours d'aussi bonne qualité et se seront révélés d'une grande constance durant toute la série. Ce troisième et dernier volet le confirme : L'île infernale est un seinen assez palpitant qui vaut le détour !