L'histoire :
Fin des années 90, sur une île dans l’océan pacifique sud. Un groupe de biologistes et son guide avancent dans la jungle. Le but de l’expédition est de collecter du matériel génétique pour l’industrie pharmaceutique. Cependant, tout n’est pas au beau fixe dans le groupe : une des femmes a amené son bébé avec elle, un collègue en profite pour faire du braconnage et le guide a peur des tribus qui rôdent. Au bout d’un moment, tout le monde commence à se disputer. C’est alors qu’a lieu une éclipse solaire de 7 minutes. Lorsque la lumière revient, deux personnes manquent à l’appel. Ont-elles fui ou bien s’agit-il de l’attaque d’une tribu ? A moins que cela ne soit encore autre chose... De nos jours, au Japon, une famille est retrouvée morte dans un bain de sang. Y aurait-il un lien ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Nokuto Koike nous a déjà offert de belles frayeurs avec 6000 et Les oubliés, et il n’est visiblement pas près de s’arrêter. Pas de huis-clos cette fois, l’intrigue ne se limite pas à une petite zone : on a le droit à une macabre introduction dans la jungle, avant que les réjouissances ne reprennent à Tokyo où des meurtres super glauques ont lieu (démembrements, cannibalisme...). On suit alors un jeune homme qui découvre peu à peu ce qu’il se passe et est embarqué malgré lui au cœur de l’action. On a le droit à quelques scènes bien flippantes, mais pour l’instant il s’agit surtout de comprendre de quoi il retourne et de mettre en place une ambiance terrifiante. Pour une introduction, le scénario remplit bien son contrat puisqu’on est intrigué et apeuré en même temps ! Graphiquement, l’auteur maîtrise toujours aussi bien ses outils et donne vie à des personnages aux traits réalistes, ce qui rend les « mushrooms » d’autant plus terrifiants. Bref, mission accomplie pour ce premier Mushroom.
