L'histoire :
Au cinquième étage de l’hôtel Bando, Benjamin Hunter arrive au gala de l’association nationale du déguisement. L’homme semble un peu surpris de voir une telle foule déguisée et se fait rapidement abordé par une très jolie jeune femme entreprenante. Seulement, Hunter se montre davantage intéressé par une sorcière plutôt mignonne. Au même étage, l’inspecteur Dick Tektiv et des policiers constatent le meurtre d’une femme dans les toilettes. La victime a participé à La nuit des thés d’exception et a été poignardée dans le dos avec un couteau ayant servi à découper un gâteau. Dans une des cabines, l’inspecteur découvre une personne complètement ivre et nue. Hélas, l’ivrogne n’est pas en état de témoigner et Tektiv va devoir interroger les participants de La nuit des thés d’exception ainsi que ceux du gala. Heureusement, Hunter va l’aider à résoudre l’enquête...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après Phoenix Wright, c’est au tour de son plus grand rival d’avoir sa propre série : Benjamin Hunter, le procureur grincheux qui met des froufrous ! Oubliez donc l’avocat qui a fait l’heure de gloire du jeu vidéo Ace attorney - Pheonix Wright et profitez des enquêtes dans lesquelles se retrouve embarqué malgré lui Benjamin Hunter. En effet, en se rendant dans une soirée déguisée ou en assistant à un concert, le procureur va être confronté à des meurtres qu’il va devoir élucider pour aider l’inspecteur Dick Tektiv. Les fans du personnage seront ravis de le voir autant au premier plan et de revoir ses fameuses mimiques qui l’ont rendu célèbre. Mais il n’y a pas que les fans qui seront agréablement surpris par ce titre. En effet, il n’est nul besoin de connaître déjà l’univers pour apprécier les enquêtes menées de façon intéressante et avec une forte dose d’humour complètement assumée. Entre suspense et gags, le récit ne nous laisse aucun temps mort et on se prend volontiers au jeu de la résolution. Petit bémol tout de même pour la traduction qui présente une ou deux fautes d’orthographe. Pour ce qui est des graphismes, on retrouve le design habituel. Les planches sont à la fois fournies et dynamiques, et les personnages sont expressifs et charismatiques même s’ils sont parfois victimes d’un trait un peu trop rondouillard. Néanmoins, ce détail colle bien à l’ambiance et cela n’est donc pas très gênant. Au final, ce premier volume est efficace et nous donne envie de suivre Benjamin Hunter encore un petit moment.