L'histoire :
Phoenix Wright, avocat de son métier, et son assistante Maya se sont rendus au parc Gourd à l’occasion du festival des carillons. La demoiselle est particulièrement enthousiasmée par l’ambiance qui règne et Phoenix a bien du mal à la suivre. Au bout d’un moment, les deux jeunes gens rencontrent Paul Defès, un ami d’enfance de l’avocat réputé pour sa malchance. Ce dernier est en compagnie de sa nouvelle petite amie, Line, avec qui il semble vivre le parfait amour. Cependant, deux jours plus tard, Paul est une fois de plus victime de sa malchance légendaire : le voilà accusé de meurtre ! En effet, la victime, un certain Patrick Arcal, a été assassinée et la police a trouvé un message sur son téléphone portable dans lequel Paul lui conseille de ne plus approcher Line, qu’il fréquentait avant, sous peine de le regretter. Phoenix va donc devoir défendre son ami que tous les indices accablent...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Nombreux sont les jeux vidéos à avoir été adaptés en manga mais il s’agit la plupart du temps d’heroic fantasy, aussi Ace attorney créé-t-il la surprise. Pour ceux qui ne le sauraient pas et qui ne comprendraient pas l’anglais, il s’agit ici de suivre Phoenix Wright, un avocat, qui défend avec passion ses clients dont il est toujours convaincu de l’innocence. Le premier tiers de ce volume est consacré au procès d’un ami de Phoenix accusé de meurtre, aussi l’homme s’implique-t-il encore plus que d’habitude à défendre son client. Dans les deux autres tiers, Phoenix Wright et son assistante rendent visite au président d’une société qui va être inculpé suite au suicide d’un de ses employés. Si l’on regrette que le coupable de la première affaire soit assez facile à deviner, on est tout de même pris par le récit, à la fois intéressant de par les cas présentés et rythmé par de nombreux rebondissements. L’humour est lui aussi présent, par petites touches il est vrai, et assez efficace. Il est néanmoins conseillé de connaître le jeu pour mieux apprécier les interjections de Phoenix Wright et ses fameuses « Objections ! ». Quant aux graphismes, ceux-ci respectent ceux du jeu et sont de bonne qualité : la mise en scène est dynamique, le tramage est varié, et les décors sont nombreux et fournis. Si les personnages sont charismatiques et expressifs, ceux-ci présentent des visages un peu trop lisses mais cela n’est pas très grave. Au final, ce premier volume est plutôt convaincant : espérons qu’il en soit de même pour la suite.