L'histoire :
C’est la rentrée et, en tant que nouvelle présidente du Genshiken, Ohno est bien décidée à mettre le cosplay en avant. Ainsi, le jour du recrutement des clubs, la demoiselle s’est déguisée et expose ses costumes à côté du stand du club. Plusieurs personnes viennent y jeter un œil mais l’attitude bizarre de Kikuchi les fait rapidement fuir. Celui-ci est donc envoyé au local où se trouve déjà Oguié mais à peine passe-t-il la porte que la jeune fille soupire avant d’aller rejoindre les autres sur le stand. Grâce à l’intervention de Saki, Kikuchi est finalement autorisé à revenir mais doit se contenter de rester assis sur une chaise. Cependant, il repère un garçon louche qui touche discrètement les costumes exposés. Ce dernier s’en va mais Kikuchi le suit avant de lui demander d’ouvrir son sac. Les deux étudiants se disputent et le garçon étrange finit par rendre le costume qu’il avait volé avant de s’en aller. Ohno, qui n’a pas assisté à la scène, découvre Kikuchi avec l’une de ses robes dans les bras et fait un esclandre... Après cette journée épuisante, Oguié rentre chez elle et a alors une bonne mais effrayante surprise : sa participation au Comifest est acceptée…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Un simple regard à la couverture suffit à résumer ce qu’il se passe dans ce volume : Oguié dessine un manga, Ohno est toujours derrière elle et Sasahara surveille tout cela de façon passive. En effet, c’est le personnage d’Oguié qui est au centre de l’intrigue cette fois puisqu’elle est sélectionnée au Comifest et doit donc fournir un manga pour le vendre au salon. La demoiselle étant une otaku fan de yaoï qui ne s’assume pas, Ohno décide de la pousser pour la forcer à révéler sa nature (que tout le monde a pourtant déjà deviné) et tente également de la caser avec Sasahara. L’humour est donc toujours au rendez-vous et, même si les problèmes d’insertion dans le monde du travail restent présents, le ton est jovial et entraînant. De plus, les graphismes sont toujours de bonne qualité : les personnages sont très expressifs, les décors sont nombreux et travaillés et l’utilisation du tramage est aussi abondante que soignée. Dommage que le découpage reste encore trop classique. Comme toujours, ce volume se lit d’une traite et on a très envie de lire la suite.