L'histoire :
Dans le chalet, Oguié raconte le traumatisme qu’elle a connu au collège il y a cinq ans de cela. A l’époque, deux de ses camarades de classe, Yamakita et son ami, étaient tout le temps fourrés ensemble et la demoiselle les imaginait bien en couple homosexuel, ce qui ne manquait pas de faire rire ses copines du club de littérature. Une après-midi, en rentrant du collège, les filles suggérèrent de créer un livre juste pour elles dans lequel leur camarade Yamakita serait mis en scène de façon érotique et dont Oguié ferait les illustrations. Un peu après avoir dit au revoir à ses amies, la jeune fille rencontra Yamakita qui lui fit sa déclaration : la demoiselle accepta de sortir avec lui mais préféra garder leur relation secrète dans un premier temps. Quelques jours plus tard, les filles du club donnèrent leur récit à Oguié et cette dernière ne pu résister à la tentation : elle fit des dessins très osés dans lesquels on pouvait voir, entre autres, Yamakita se faire violer par le prof de gym. Peu après avoir donnés ses illustrations aux filles, Yamakita ne vint plus en cours et Oguié se mit à avoir un mauvais pressentiment…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A l’instar du volume précédent, un simple coup d’œil sur la couverture nous indique de quoi il s’agit : Oguié, qui est au premier plan, et sa relation avec Sasahara. En effet, le premier chapitre s’ouvre sur un flash-back dans lequel on découvre l’origine de la haine de la demoiselle envers les otakus, et surtout envers elle-même. Ainsi, on se rend compte que, malgré son caractère de cochon, la jeune fille est en fait fragile et renferme une vieille blessure. C’est d’ailleurs cela qui pose aussi problème quant à ses sentiments pour Sasahara : encouragé par les filles du genshiken, le jeune homme lui fait une déclaration mais Oguié se refuse le droit au bonheur à cause de son traumatisme. Vous l’aurez compris, les gags sont donc moins nombreux puisque ce sont les relations entre les personnages qui sont au creux du récit, mais cela ne gâche en rien le plaisir de la lecture, d’autant plus que les graphismes sont toujours très agréables à l’œil. Ce volume est donc plus intéressant que drôle et on n’a qu’un seul regret : que le prochain soit déjà le dernier de la série.
