L'histoire :
Le grand jour des qualifications régionales est enfin arrivé. Saîgo et son équipe doivent affronter les joueurs du lycée Takamizawa, réputés très forts. Saigô s’étonne du fait que presque personne ne remplit les gradins du public, et Okubo lui apprend que les quelques spectateurs présents sont en fait des chasseurs de tête recrutant pour la ligue nationale. Malgré les prétentions de l’entraîneur de Takamizawa, un des recruteurs pense que l’équipe entraînée par le professeur Iwata, ancienne star lui-même du football universitaire, a des chances de s’imposer. Par un heureux hasard de circonstance, Saîgo, qui ne sait habituellement que tirer comme le plus puissant des bourrins, réalise une passe extraordinaire et ses coéquipiers marquent grâce à cela le premier but de la rencontre en moins d’une minute. Les recruteurs sont alors en extase devant ce qui leur paraît être une excellente stratégie, et encore plus lorsque Saîgo réalise un peu plus tard son premier tir destructeur. Finalement, la rencontre se termine par un score de 18 à 0 et le lycée d’Hôzuki commence dès lors à faire parler de lui. Mais le stratège de la prochaine équipe qu’ils vont affronter a observé tout le match et a élaboré, grâce à son ordinateur, un plan qui devrait marquer la fin de l’ascension de Saîgo et de ses amis…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ca y est ! Les choses sérieuses commencent enfin. Car, pour une série parodique sur le football, il faut dire que Heaven Eleven ne nous avait jusque là proposé qu’un seul match digne de ce nom. Toutes ces nouvelles rencontres sportives sont d’ailleurs l’occasion de retourner dans du football à la Shaolin Soccer ou à la Captain Tsubasa (Olive et Tom, édité chez J’ai Lu) super exagéré. Les gags sont sympathiques mais le rendu final n’est pas aussi bon que dans Keishicho 24, l’autre série de l’auteur publiée en France aux éditions Kurokawa. Mais l’on passe tout de même un bon moment à suivre le déroulement des matchs même si l’on sent bien que l’auteur n’est clairement pas à son meilleur niveau. D’ailleurs, cela se ressent aussi au niveau des dessins car certaines planches paraissent un peu moins soignées que dans les précédents tomes. Ainsi, certaines mimiques ou actions d’éclats semblent moins exagérées que d’habitude et on a parfois même l’impression que certains visages sont ratés. Rien de très gênant néanmoins, cela ne nous empêchant pas de passer un bon moment.
