L'histoire :
Il fait tellement chaud que, dans l'appartement, Jésus a enlevé son pantalon et s'allonge sur le ventre à même les tatamis, à la recherche du moindre instant de fraicheur. En voyant cela, Bouddha le somme de se rhabiller, avant que tous deux ne désespèrent : en effet, non seulement Jésus tripote les lobes d’oreilles énormes de Bouddha en espérant se rafraichir, ce qui se montre inefficace, mais surtout ils se rendent compte que le climatiseur du voisin souffle l’air chaud en direction de leur fenêtre ! Ils tentent ensuite de joindre Saint Pierre au téléphone pour qu'il leur raconte des histoires à faire peur, espérant ainsi avoir des frissons. Malheureusement, l'expérience n'est pas très fructueuse et Bouddha est surtout impressionné par le niveau des blagues irrévérencieuses que Pierre fait à Jésus. Ce dernier propose finalement d'aller au restaurant du coin, qui est climatisé, pour prendre un rafraîchissement mais l'escapade ne va se montrer plus compliquée que prévue...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme dans les deux précédents opus, Jésus et Bouddha continuent de nous régaler avec leurs problèmes quotidiens et/ou divins. En ce qui concerne Jésus, c’est surtout le traumatisme du procès et de la crucifixion qui sont moteurs de gags tandis que Bouddha a de son côté des ennuis d’ordre matériel (le mois est à peine commencé qu’ils n’ont déjà plus de budget pour se nourrir !). La recette est la même mais il y a tellement de matière que les situations sont sans cesse renouvelées. De plus, on fait connaissance avec les archanges et force est de constater que ceux-ci sont aussi dérangés que leurs deux compères en vacances sur Terre, ce qui là-aussi provoque des rires. Si on s’amuse toujours autant des détournements de mythes et de la mise en scène qui excelle dans l’à-propos, on éprouve néanmoins une toute petite déception car l’humour est moins percutant qu’auparavant : certes on s’amuse, mais on ne s’éclaffe plus autant que dans les premiers opus. Néanmoins, c’est à peu près le seul reproche qu’on peut faire au scénario car les gags fonctionnent tout de même, ce qui est le principal. Bref, une légère baisse du nombre de fous rires mais rien de bien inquiétant.