L'histoire :
Alors que cela fait un bon moment que Sakurako attend Hachibe, celle-ci rencontre un ancien ami : Taniyama. Celui-ci est très content de retrouver la jeune fille mais, lorsqu’il lui prend les mains, la demoiselle repense au passé et s’enfuit en criant au viol. Taniyama court derrière elle pour tenter de s’expliquer et, dans sa course effrénée, Sakurako s’élance dans la rue pile au moment où le feu de circulation des voitures change de couleur. Taniyama intervient et la sauve de justesse avant qu’une voiture ne l’écrase. Finalement, les deux jeunes gens se rendent dans un café et ont enfin une conversation. Il y a cinq ans, Taniyama était le seul ami de Sakurako et la jeune fille s’est sentie terriblement blessée quand le garçon lui a sauté dessus. Celui-ci s’excuse pour son attitude de l’époque et lui explique que se retrouver seul avec elle dans sa chambre lui a fait péter un plomb. Depuis, il n’a jamais osé remettre les pieds à l’école et désespérait de revoir la demoiselle pour lui demander pardon. Il lui avoue également que, depuis tout ce temps, il n’a jamais cessé de l’aimer…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier chapitre s’ouvre sur l’arrivée d’un rival et on pensait que cela ferait avancer l’histoire. Malheureusement, Taniyama n’apparaît que le temps de deux épisodes non consécutifs et ses apparitions ne sont pas franchement utiles. La relation entre Hachibe et Sakurako n’avance pas d’un pouce et, à la place, le jeune homme découvre deux « trésors » : la nuque et les lèvres de rêve. A défaut de faire progresser les choses, l’intrigue nous offre en revanche une avalanche de gags et, de ce côté-là, on n’est pas déçus. De plus, d’anciens personnages secondaires refont leur apparition et, même si cela est dispensable, c’est toujours drôle et agréable de les revoir. Rythmée et déjantée, la lecture est si sympathique qu’on en oublierait presque qu’il ne se passe rien. Par ailleurs, la qualité des graphismes est toujours au rendez-vous, ce qui n’est pas pour déplaire. Une petite déception donc, mais rien de grave.
