L'histoire :
Hugo rassemble des oiseaux dans ses mains qui commencent alors à rougir et, une fois qu’il a accumulé assez de puissance, il déploie une attaque si redoutable que le monstre fourmi est anéanti et qu’un trou béant est fait dans le sol. Puis, le djinn retourne dans la flûte d’Aladin et ce dernier est si fatigué qu’il s’écroule. Ali Baba est alors pris de remord en réalisant qu’il a trop abusé du pouvoir de son compagnon. Le jeune homme installe donc le campement pour qu’ils puissent se reposer avant d’examiner la flûte d’Aladin. L’objet possède une drôle de marque et, qui plus est, Ali Baba se révèle incapable de produire le moindre effet en soufflant dedans : apparemment, Aladin possède quelques secrets... Un peu plus tard dans la soirée, Ali Baba est réveillé par des bruits de gouttes. Il cherche d’où cela provient et aperçoit alors le gouverneur et ses sbires dans le labyrinthe. Le garçon décide de se cacher au campement mais, hélas, lui et Aladin sont retrouvés par une esclave. Ali Baba s’attend au pire mais, à sa grande surprise, le gouverneur se précipite vers Aladin qu’il appelle « Magi » : apparemment, ces deux là se sont connus dans le passé...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
S’il est vrai qu’on s’attendait à un parcours à la Indiana Jones dans le labyrinthe, le scénario parvient néanmoins à nous surprendre tant dans son déroulement que dans le comportement de certains personnages. En effet, le gouverneur se présente rapidement en méchant et ses esclaves lui vouent une loyauté stupéfiante malgré des mauvais traitements répétés et des humiliations incessantes. Bien évidemment, Aladin et Ali Baba ne vont pas se laisser faire mais leur façon de faire est assez créative. Ainsi, les scènes d’action dégagent beaucoup de rythme et se montre très plaisantes à suivre, d’autant plus que le dynamisme et la fluidité sont de mise. C’est également l’occasion d’en apprendre plus sur Aladin : dès le premier chapitre, on comprend que le jeune homme est plus mystérieux qu’il n’y paraît et on a effectivement le droit à des révélations de taille en fin de volume. Certes il y a quelques passages prévisibles mais, globalement, les surprises sont au rendez-vous, notamment à la fin où l’intrigue opère un tournant assez inattendu. Par ailleurs, l’humour est de la partie et les gags sont aussi nombreux qu’efficaces, les bouilles des personnages renforçant l’effet comique. De plus, la mangaka finit de nous décrire son parcours professionnel entre chaque chapitre ; ainsi, les deux premiers volumes auront été enrichissants pour ceux qui veulent en savoir plus sur l’auteur. Les graphismes présentent quant à eux des décors détaillés dans lesquels évoluent des personnages assez charismatiques et très expressifs. Une chose est sûre, ce deuxième opus comble nos attentes et nous donne envie de suivre un peu plus Aladin dans ses aventures.
