L'histoire :
Lacaille est le fils du forgeron du village. Ayant grandi en voyant les superbes armes fabriquées par son père, le jeune homme est motivé pour reprendre le flambeau. Hélas, malgré sa bonne volonté et sa grande confiance en lui, les armes qu’il forge sont pour le moment plutôt moches, et surtout elles sont fragiles. Son père ne souhaite pas qu’il devienne ce genre de forgeron qui produit des lames belles mais fragiles, et brise l’épée que Lacaille vient de forger : il a encore des progrès à faire. En attendant, l’homme envoie son fils nettoyer des lames rouillées, car il a beaucoup de travail : il y a peu, une ville est littéralement apparue dans le désert du jour au lendemain et un grand tournoi y est prévu, qui rassemble de nombreux guerriers venus de tous les horizons. Lacaille part nettoyer les épées à une fontaine. A peine les a-t-il posé qu’un étranger en saisit une et la regarde avec attention avant de lui dire d’en prendre un peu plus soin. Soudain, l’homme passe sa main sur la lame et la rouille disparait ! Ce dernier dit ressentir la personnalité du père de Lacaille dans les lames. Soudain, un groupe de guerriers arrive pour se servir de la fontaine et provoque l’étranger. Malgré sa taille normale, l’homme réussit à se défaire d’un colosse en un seul coup ! Lacaille décide alors de le suivre pour en savoir plus. Celui-ci se nomme El Cid, et il est le chevalier d’or du capricorne. S’il est venu lui aussi pour participer au tournoi, ce n’est pas pour les récompenses promises ou les honneurs, mais par devoir...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme d’habitude, ce volet nous propose de suivre un nouveau chevalier d’or envoyé en mission pour enquêter sur des événements étranges et défaire des chevaliers malfaisants : El Cid, chevalier d’or du capricorne, se rend dans la ville de Catalania, apparue au beau milieu du désert en une nuit et où est organisé un grand tournoi de gladiateurs dont le vainqueur aura droit, dit-on, à tout ce qu’il peut désirer. Sur place, El Cid rencontre un jeune fils de forgeron, Lacaille, et selon le schéma habituel de la série, ce dernier jouera le rôle d’observateur des événements. El Cid utilisant son bras comme une épée, la philosophie apportée par le forgeron de père de Lacaille concernant les lames plus ou moins rigides, émoussées ou tranchantes, est intéressante, mais il est dommage que cet aspect ne soit finalement pas tellement exploité dans le récit. Le reste suit également un schéma déjà vu : le chevalier d’or retrouve sur sa route des ennemis avec qui il a un passé en commun, ce qui permet à la fois à l’auteur de nous montrer le passé du personnage, et aussi de rendre les enjeux plus personnels et l’histoire plus dramatique. Les protagonistes sont tous charismatiques, et on apprécie le fait que les méchants soient envoyés par le dieu des rêves et non Hadès (ça change), mais on regrettera malgré tout que le récit utilise toujours les mêmes ressorts scénaristiques. En résumé, voilà un volet correct mais qui souffre des mêmes défauts qu’on reproche à la série depuis un moment, à savoir un aspect répétitif prononcé.