L'histoire :
Tandis que le chevalier d’or du sagittaire fait face à Eaque, Yunkers et Tenma montent à bord de l’arche d’espoir dans le but de la faire fonctionner à l’aide de l’orichalque. A l’intérieur, ils sont rapidement rejoints par Yato et les autres chevaliers de bronze présents. Mais la mission n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît. L’arche va en effet tester les chevaliers avant de les laisser accéder à son centre névralgique : seule la force du lien qui les unit pourra leur permettre de passer outre les obstacles. Ainsi, lorsque les murs du couloir se resserrent sur eux, le chevalier de l’ours les retient le temps que ses compagnons puissent passer. Au prix de sa vie, les autres chevaliers accèdent donc à la seconde épreuve. C’est alors Curtis de l’hydre qui va prendre le relais et se sacrifier : face à des milliers de ronces, il ouvre le passage à l’aide de son corps et ce, jusqu’à sa dernière goutte de sang ! Arrivés au cœur de l’arche, les survivants découvrent enfin la source de l’énergie du navire, mais y ajouter l’orichalque pourrait bien les tuer à leur tour...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un début de volume ultra classique (« on se sacrifie pour le principe de prouver la force de l’amitié ») et presque pénible tant il est inutile (le but est seulement de donner un petit rôle aux chevaliers de bronze secondaires tout en se débarrassant d’eux vite fait bien fait !), tout le reste est consacré à la fin du combat contre Eaque. Tout cela donne surtout l’impression que l’histoire stagne pas mal depuis quelques temps, mais heureusement les dernières pages amènent un rebondissement qui - on l’espère - va faire bouger les choses. Shiori Teshirogi fournit encore une fois un travail graphique assez poussé mais avec toujours le même travers assez gênant : le manque de lisibilité dans les scènes de combat. Ainsi, le plaisir de la lecture est régulièrement gâché par des images trop petites et trop surchargées en détails et en tramage. C’est simple : il faudrait au minimum un format de type « deluxe » pour que l’on puisse apprécier les dessins de l’auteur à leur juste valeur. Les combats en eux-mêmes ont à la fois de l’intérêt pour les amateurs de la série qui apprécieront de voir le chevalier d’or du sagittaire combattre (on n’avait jamais vu ses techniques dans la série principale), mais aussi pour la mise en avant d’une certaine originalité avec la partie « bataille navale aérienne » entre le vaisseau d’Eaque et l’arche d’espoir (même si l’idée n’est finalement qu’assez peu exploitée). Depuis le volume précédent, le scénario met en avant le duel de deux idéologies : la force de l’amitié (via le chevalier d’or du sagittaire et les chevaliers de bronze) contre celle de la peur (via le lien qui unit Eaque et son armée). Cet aspect est typique des séries Saint Seiya mais c’est aussi ça le problème : on a l’impression de revoir toujours la même scène ! Malgré tout, ce 15ème opus comporte quelques moments sympathiques et se montre moins pénible que le précédent, même si on est loin d’être enthousiaste. Avec le retournement final, le prochain volet devrait néanmoins se montrer plus plaisant ; il serait temps...