L'histoire :
Contre toute attente, Hadès en personne vient d’apparaître sur l’horloge du sanctuaire et ravage en passant une partie de ce dernier. Les chevaliers d’or du bélier et de la balance le reconnaissent immédiatement et sont bien décidés à ne pas le laisser agir comme il l’entend. De la même manière, les chevaliers d’or du taureau et du sagittaire accourent auprès d’Athéna mais Hadès réagit immédiatement face à tous ces cosmos belliqueux en produisant une force qui plaque tout le monde au sol dans les 12 maisons des chevaliers. Le dieu des Enfers s’approche ensuite d’Athéna et commence à lui parler. Malgré la force qui le maintient à terre, Sisyphe se relève petit à petit et bande la corde de son arc en pointant sa flèche vers Hadès. Ce dernier amplifie alors la force qui maintenait le chevalier d’or immobile mais, à nouveau, celui-ci se relève et, après avoir échangé quelques mots avec Athéna et le dieu des morts, bande à nouveau son arc puis tire. Mais Hadès renvoie instantanément la flèche dans le cœur même du chevalier du sagittaire qui s’écroule alors vaincu. Athéna perd alors son calme et s’apprête à envoyer toute sa puissance vers Hadès, ce dernier se préparant déjà à leur duel, lorsqu’une vive lueur vient soudain s’insérer entre eux. Apparaît soudain le chevalier Pégase, téléporté depuis Jamir, avec dans sa main le chapelet fabriqué par Asmita avec les fruits du magnolier des Enfers et qui permet d’empêcher que les spectres d’Hadès ne reviennent sans cesse à la vie …
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Malgré encore une fois l’impression que le scénario met la charrue avant les bœufs avec l’apparition d’Hadès en plein sanctuaire et les combats qui s’en suivent entre ce dernier et les défenseurs d’Athéna, ce sont bien des chapitres passionnants qu’il nous est donné de lire ici. En effet, les combats et les morts s’enchaînent et la situation semble de plus en plus sombre pour les héros tandis que le rythme s’accélère. On regrette donc juste un peu que l’auteur ait choisi à nouveau de mettre Hadès en avant pour pas grand-chose : ce dernier rapplique au sanctuaire principalement pour discuter avec Athéna et ne semble pas vraiment vouloir vaincre ses ennemis (évidemment, ils ne sont pas encore assez puissants, la série finirait beaucoup trop vite sinon !). En dehors de cela, le scénario se complique un peu avec l’apparition des manigances de Pandore qui semble servir de tout autres intérêts que ceux d’Hadès, cela s’avérant bienvenu dans une histoire qui restait jusque là assez simpliste. Avis aux amateurs, on apprend par ailleurs dans ce tome d’où vient le titre de la série, et l’on voit également combattre (enfin… c’est un bien grand mot) le grand Pope en personne ! Graphiquement, Shiori Teshirogi a maintenant ses personnages bien en main et l’on voit clairement la différence dans le visage de Tenma. L’apparition de la « toile perdue » générée par Hadès condamne l’auteur a produire des planches complexes et cette dernière s’en sort avec les honneurs, cela étant renforcé par son trait précis, sa mise en scène éclairée et sa parfaite maîtrise d’un tramage très bien choisi (parfois même à l’identique de la série originelle). Bref, un bon tome malgré quelques « failles » scénaristiques.