L'histoire :
Pégase s’en veut d’être à l’origine de la mort d’Aldébaran, le chevalier d’or du taureau, et décide de quitter le sanctuaire pour ne pas que ce type de tragédie se reproduise. En effet, d’après ce qu’il a appris par Kagaho, le spectre du bénou, c’est lui que les spectres d’Hadès étaient venus assassiner sur ordre de Pandore. A peine s’en rendent-ils compte que Shion et Dôko se lancent à sa recherche : en temps de guerre, il ne faudrait pas que le geste du chevalier de bronze soit considéré comme une désertion ! Mais c’est finalement le chevalier d’or du cancer, Manigoldo, qui le retrouve le premier. Apprenant que le jeune homme ne compte pas renoncer à son départ, il l’attaque sans prévenir et l’enferme ensuite dans l’une des prisons du sanctuaire. D’après le grand Pope, Pégase doit être gardé ainsi en sécurité car, si Hadès met autant de moyens pour l’éliminer, c’est que le jeune homme est forcément un élément clé dans cette guerre. Mais ce n’est pas l’avis de Jamir qui, tout en envoyant le chevalier de bonze de la licorne ainsi que Yuzuriha pour délivrer Tenma, prend audience auprès d’Athéna et du grand Pope pour leur annoncer que Pégase doit au contraire continuer d’avancer par lui-même… Pendant ce temps, les dieux jumeaux du sommeil et de la mort, Hypnos et Thanatos, ordonnent à Pandore d’enfermer Hadès dans une autre dimension pour son propre bien, ce dernier étant apparemment trop influencé par les restes de la personnalité de son hôte, Alone. D’abord réticente à trahir ainsi celui qu’elle aime, Pandore finit par s’exécuter lorsqu’elle voit que Hadès a réservé une place à l’un des souvenirs heureux d’Alone en plein milieu de son Lost Canvas funeste…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En dehors du passage dans la forêt de la mort, qui est torché un peu trop rapidement, il n’y a pas grand-chose à reprocher à ce septième tome (ah si : une faute dans une page où Yuzuriha devient Yuzurika !) qui s’avère à la fois divertissant et utile en faisant avancer l’histoire de manière significative. Pégase et ses compagnons Yato et Yuzuriha repartent donc sur la route, direction Hadès pour ne pas changer, et sont arrêtés en chemin par rien de moins que le spectre de l’étoile funeste suprême, répondant au doux nom de Véronica. Le souci est que cette partie dans la forêt se termine trop vite et ne présente donc pas vraiment de gros challenge pour les héros qui arrivent presque directement en face de la dame en question, qui ne s’avère d’ailleurs pour le moment par si forte que cela. En parallèle, on suit également les manigances des dieux jumeaux Hypnos et Thanatos qui gèrent dans l’ombre des actions de Pandore et donc influent sur Hadès de manière indirecte. Mais cela ne suffit plus car ce dernier fait montre de trop de faiblesse et ils décident donc de prendre directement le contrôle de ses forces dans la guerre contre le sanctuaire tandis qu’Hadès continuera à générer son Lost Canvas depuis une dimension parallèle où il sera désormais retenu prisonnier. La partition graphique est quant à elle toujours aussi impeccable. On a notamment droit à de très belles illustrations en pleine page, voire à des doubles planches ainsi qu’à des pages (originellement en) couleurs magnifiques qui tendent à prouver que la mangaka est également très douée lorsqu’elle utilise autre chose qu’une plume. Un bon volume à tous points de vue.