L'histoire :
Le chevalier d’or du cancer, Manigoldo, est venu à la rescousse de Tenma, Yuzuriha et Yato, qui faisaient face à Véronica, spectre de l’étoile céleste de Nasu et responsable de la forêt de la mort. Manigoldo a été envoyé par le grand pope pour qu’il garde un œil sur les chevaliers et les protège le cas échéant, et il engage donc le combat contre le sbire de Thanatos. Celui-ci lance sur lui une nuée de mouches énormes qui détruisent tout sur leur passage, mais Manigoldo réplique en les emprisonnant dans des bulles de phosphore avant de les faire brûler. Il ne lui laisse pas le temps de lancer une nouvelle attaque : lui-même s’élance sur son adversaire et son coup le tranche littéralement en deux ! Pourtant, alors que le combat semblait terminé, Véronica se relève et une armure de spectre surgit de sous ses vêtements. Ce dernier, bien qu’ayant le corps en plusieurs morceaux, lance alors une attaque dévastatrice et la forêt alentour se met à pourrir et tomber en décomposition. Pour Yato et les autres, la situation semble désespérée, Véronica étant apparemment immortel, mais le chevalier d’or du cancer sait exactement comment faire face à cela. Soudain, tout se fige autour des chevaliers : Manigoldo a utilisé la technique des cercles de l’esprit pour emmener son âme et celle de Véronica au cœur même des enfers, sur la colline du puit des âmes, là où il pourra directement détruire l’essence de son adversaire sans que son immortalité physique ne soit un obstacle...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Enfin, la guerre rentre sérieusement dans le vif du sujet avec ce huitième tome qui voit s’affronter rien de moins que le grand Pope lui-même, épaulé du chevalier d’or du cancer, contre les dieux jumeaux Hypnos et Thanatos. Autant dire tout de suite que ce combat est épique et dramatique, se réglant avec pertes et fracas. D’ailleurs, après la fin rapide de l’affrontement contre Véronica, cette partie remplit tout le reste des chapitres sans lasser à aucun moment. Pour illustrer cette bataille dantesque, Shiori Teshirogi réalise de superbes planches, parfois un peu surchargées il est vrai mais tout à fait dans l’esprit des séries Saint Seiya. Un tome passionnant qui nous réconcilie définitivement avec la série après quelques tomes un peu moyens. On a hâte de lire la suite !